Nice Jazz Festival : mon deuxième soir
|Ca commençait mal hier soir : n’ayant pas prévu autant de circulation sur la route, je suis arrivé avec une demi-heure de retard. Je n’ai donc vu que la moitié du concert de Suzan Tedeschi mais quel concert! On croise rarement une énergie pareille. Il était temps de se remettre auprès de la douce Madeleine Peyroux que j’adore. L’espace devant la scène Matisse étant plein, j’ai finalement choisi de suivre le concert backstage, c’est-à-dire sur le côté droit de la scène : une première pour moi. C’était un plaisir d’apercevoir la chanteuse dès qu’elle se tournait pour communiquer avec ses musiciens, de voir le groupe de si près et leurs échanges et aussi d’entendre depuis le Village VIP un des saxophonistes de B.B. King improviser sur certains titres du concert. Un très beau moment.
Le temps de me restaurer, je suis allé écouter Joe Bonamossa qui faisait à nouveau rugir les décibels. Mais sur son rappel, j’ai choisi de remonter vers Matisse pour le quatuor de Christian Vander. Malheureusement, je n’ai pas réussi à accrocher à sa musique. Au bout d’une demi-heure, je n’avais toujours pas réussi à dégager des différents titres une ligne ni mélodique ni harmonique. J’ai donc abandonné la partie pour aller me placer au plus près de la scène du Jardin. Bizarrement, je n’ai pas réussi à être aussi bien placé que pour Keziah Jones et j’ai passé presque tout mon concert sur la pointe des pieds! Mais quand B.B. King nous salué en nous promettant de revenir, j’ai eu une poussée d’émotion inattendue. Car le maître est un personnage attachant et plus qu’étonnant sur scène. Et tant pis si je n’ai pas attrapé un de ses médiators 😉
Liens
Nice Jazz Festival : le site officiel
Du blues, du blues, du blues : ma chronique des cinq concerts d’hier sur Zik’n’Blog
Madeleine Peyroux : ma chronique de son concert aux Arènes de Cimiez en 2005