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21 septembre 2007 : Le magazine Chorus en danger

Le nouveau numéro du trimestriel Chorus, Les cahiers de la chanson, est à paraître demain. En espérant que ce ne soit pas le dernier.

Le magazine Chorus est ce qu’on peut appeler « la bible » de la chanson francophone. Tous les trois mois, ses 200 pages (tout de même!) contiennent une multitude d’infos, des dossiers aux chroniques en passant par les interviews, des valeurs sûres aux tout nouveaux talents de la chanson. Forcément, Chorus est en tête de mes Liens Médias et je l’évoque régulièrement ici. J’avais par exemple consacré tout un article à leur numéro spécial sur Goldman (voir ici) en évoquant la deuxième partie de l’entretien en janvier dernier (c’est là). J’avais aussi entre autres évoqué leur passionnant dossier consacré à -M- (ici) et leur interview de Louis Chédid à propos du Soldat Rose (là). Je présentais alors Chorus comme « l’indispensable trimestriel ».

Abonné depuis déjà quelques années, je n’aurais jamais pensé qu’un tel magazine pouvait disparaître. Et pourtant, juste après le numéro spécial 15 ans, j’ai reçu hier le numéro d’automne, diminué de moitié! La raison? Un manque de financement. La solution? Selon le rédacteur en chef Fred Hidalgo, il suffirait de seulement 2000 nouveaux abonnements ou de dix pages de publicité par numéro. C’est apparemment un objectif à portée de main, comparé aux grosses difficultés que rencontre la presse actuellement. Il faut donc espérer que le « métier » se mobilise pour augmenter les recettes publicitaires de Chorus et il nous reste à nous, les « amateurs », le choix de l’abonnement et de la communication. Je suis abonné et je communique. Et vous?

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Chorus : le site, où vous retrouverez l’édito de Fred Hidalgo, Mourir d’aimer ? En souhaitant longue vie au magazine!

Clarika dans le Chorus n°60 : l’article que je consacrais au numéro spécial 15 ans dans le Forum non officiel de Clarika

15 juillet 2007 : Vidéo Où est mon âme ? à la maison

Après S’asseoir par terre, reprise de Souchon, ma deuxième vidéo maison est une version inédite de ma chanson Où est mon âme ?

Où est mon âme ? fait partie de mes anciennes chansons. Sur un texte écrit il y a dix ou quinze ans, j’ai composé en 2000 une musique mélancolique qui accompagne son côté Baudelairien. Présente sur mon album Ma Vertu sorti en 2001, elle avait été enregistrée à deux guitares acoustiques : j’assurais l’accompagnement et Louis Bariohay la guitare solo. En novembre dernier, j’ai travaillé pour Radio + une version guitare solo avec ma pédale de boucle et c’est cette version que j’ai filmée en vidéo cette semaine. Comme d’habitude, le son est stéréo. Bon visionnage 😉

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Où est mon âme ? pour lire les paroles et écouter la version originale

Eric_M les vidéos maison, la playlist de mes vidéos maison sur Dailymotion

Louis Bariohay, son site officiel avec sa toute nouvelle vidéo live

29 juin 2007 : Ma première vidéo maison

Désormais, le moindre chanteur ou guitariste en herbe se filme dans sa chambre et diffuse sa vidéo sur le Net. Finalement, pourquoi pas moi?

J’ai une certaine tendance, je l’avoue, à résister un temps aux phénomènes de mode. C’était déjà le cas pour Myspace (lire ici) que j’ai finalement rejoint. Sur Youtube ou Dailymotion, la grande mode est aux vidéos « faites à la maison ». Ayant créé mon compte Dailymotion il y a 6 mois, il était temps que je m’y mette. Tout en respectant le principe de la vidéo artisanale, j’ai décidé d’en garder le meilleur (la variété des reprises ou compos guitare-voix live) tout en supprimant le pire : l’image webcam (je me filme avec mon appareil photo Lumix) et le son pourri (je m’enregistre en stéréo sur mon ordinateur).

Démonstration avec ma première vidéo, réalisée le 19 avril dernier. Comme ce sera le cas par le suite, j’y utilise ma fameuse pédale de boucle Boss RC-50. Je vous laisse découvrir ma reprise du titre d’Alain Souchon, S’asseoir par terre, une façon très douce pour moi d’entrer dans l’ère de la « vidéo maison ». Vous pouvez cliquer pour agrandir l’image. Bon visionnage 😉

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Vidéos, toutes mes vidéos perso sur mon site

Eric_M les vidéos maison, mes live à la maison regroupés dans une playlist Dailymotion

16 juin 2007 : Maroon 5 revient en force, enfin!

Après un premier album bourré de tubes, Maroon 5 revient avec It won’t be soon before long, deuxième opus très réussi, entre ballades et funk dansant.

J’avais adoré leur premier album qui était en son temps Album du moment. On dit souvent que le deuxième album est un cap difficile. Cette fois, il est passé avec brio. Le début de l’album donne le ton, plus puissant, très énergique et un côté funk nettement développé. Le rythme est plus basique ce qui n’est sans doute pas étranger au changement de batteur. On se rappelle avec nostalgie de l’intro jazzy dans Sunday Morning. La voix si particulière d’Adam Levine est par contre toujours là, il a même l’air de chanter encore plus aigu. Sur Not falling apart, il tente une voix plus grave qui serait à explorer : il y gagne une profondeur et un côté sexy supplémentaire qui lui vont particulièrement bien.

Vous savez combien j’aime les ballades. Après un début en force, c’est à partir du titre 5, Won’t go home without you, que je craque vraiment. La suite est à la hauteur : Nothing lasts forever, Goodnight Goodnight et enfin Better that we break, le petit bijou au piano qui clôt quasiment l’album. On regrettera seulement que les paroles finissent un peu par tourner à rond entre les « je te quitte » et les « finalement non je ne quitte pas ». Malgré de superbes photos-portraits, le livret ne met d’ailleurs pas les mots en valeur. A noter, outre le 13ème titre bonus, d’autres titres disponibles sur les plateformes de téléchargement et un autre sur le premier single. Avec cet album, Maroon 5 confirme son incroyable talent pour faire des chansons qui touchent et qui donnent la pêche. Pas étonnant que ce soit l’Album du moment.

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Disques : cliquez pour écouter Better that we break et Won’t go home without you. Plus loin dans la playlist, vous trouverez aussi This love et Sunday morning

Espace Privé : 7 titres du dernier album à écouter dans une playlist exclusive

Songs about Jane : ma chronique du précédent album

Maroon 5 : le site officiel en français avec le clip du premier single Makes me wonder

1.22.03.Acoustic : acheté pour patienter avant le nouveau disque, le live acoustique (photo ci-dessus) ne m’a qu’à moitié convaincu, notamment parce qu’on ne retrouve pas en acoustique ce qui fait la spécificité du son du groupe. Il me reste donc à les voir sur scène en espérant d’autres dates que Bercy, programmé pour le 7 décembre

24 avril 2007 : Zazie dresse un Totem un peu bancal

Zazie est l’une de mes chanteuses préférées mais son dernier album ne fait pas partie de ceux que je garderai dans mon coeur.

Il y a deux ans et demi, l’album Rodéo m’avait marqué à tel point qu’il était rentré directement dans ma liste d’albums indispensables (lire ma chronique). On dit souvent qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Mais en travaillant à nouveau avec Philippe Paradis et Jean-Pierre Pilot, Zazie ne retrouve pas la magie du précédent opus. Je craignais déjà le pire après la découverte du premier single, Des rails, musicalement basique et reprenant un thème mieux traité par Grand Corps Malade dans Les voyages en train. Pourtant, je n’ai pu résister à aller acheter la version luxe de Totem le jour de sa sortie. L’objet en lui-même est sublime avec un large livret qui offre de superbes photos de paysage. Un mini CD propose les maquettes de trois titres (dont un ne figure pas sur l’album). Il permet d’approcher la méthode de travail du trio mais n’est intéressant que pour quelques écoutes.

Pour ce qui est de l’album lui-même, il y a d’abord quelques titres que j’aime beaucoup et pour commencer Je suis un homme. Qu’on ne s’y trompe pas, le texte, très loin de Polnareff, rejoindrait plutôt L’homme pressé de Noir Désir. Musicalement, tout est y réussi malgré une référence évidente à Coldplay, influence revendiquée de Zazie. Il y a ensuite J’étais là, chanson coup de poing de l’album: construite sur une progression qui rappelle un peu la chanson Rodéo, elle partage avec elle le thème de la drogue mais, comme dans Sauver le monde, déplore une certaine impuissance face aux catastrophes du monde: « J’étais là et je n’ai rien fait ». Citons encore le planant Vue du ciel, le dynamique Yin Yang ou le joli Duo avec le tout jeune Paolo Nutini. Quant à Des rails, je l’écoute désormais passer avec plaisir.

Malheureusement, le reste de l’album, très disparate, me convainc beaucoup moins. Le titre Na, notamment, est une énigme à lui tout seul. Complètement déstructuré, il met en scène, selon Zazie, une femme célibataire, de celles qui font fuir les hommes en se montrant trop autoritaires, ce qu’elle n’est pas. Sans cette précision, Zazie sortant d’une rupture, ce titre ferait presque peur. Puis il y a dans le chant de Zazie quelque chose qui me semble nouveau (ou ne l’avais-je pas remarqué avant?), une façon, sur les fins de phrase, de « tordre » sa voix en exagérant l’éraillement. Assez irritant, le procédé m’est vraiment insupportable sur la chanson Ca. Enfin et surtout, je ne retrouve pas la plume de Zazie, celle qui la classait parmi mes auteurs préférés et qui a pu me faire pleurer autrefois. J’espère la croiser à nouveau. Sur un prochain album.

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Radio Blog Disques: cliquez pour écouter Je suis un homme et J’étais là. Deux titres de Rodéo et un de Zen sont à écouter dans mes Radios Blogs

Albums Indispensables et

Albums Importants

Zazie, le site Totem remplace l’ancien Ze Web. Sniff

Rodéo: l’album et la tournée, mes chroniques

21 mars 2007 : Daran fait vibrer le coeur du Petit peuple du bitume

Le dernier Daran est mon album du moment. Puissant, mystérieux, unique, il renforce la place que Daran occupe tout en haut dans mon univers musical.

Je l’attendais depuis longtemps. Dès la création de mon site, Daran figurait dans la liste de mes Albums Indispensables grâce au magique Augustin et Anita (1999), petite merveille acoustique. Parmi 5 autres albums, celui-ci se situait après le bluesy Huit Barré (1994) où j’avais découvert Daran grâce au tube Dormir Dehors et avant Pêcheur de Pierres (2003) qui, marqué par l’arrivée d’un nouvel auteur, Pierre-Yves Lebert, contenait des perles comme Une sorte d’église ou L’amour et l’air. Quand Le petit peuple du bitume – le PPDB – est enfin arrivé, une évidence s’est imposée à moi: Daran est hors-normes. Chanteur exceptionnel, à la voix puissante et riche en émotions, Daran compose des titres uniques qui ne ressemblent qu’à lui. Et ses six albums sont tous très différents les uns des autres. Alors comment est le dernier?

Pour écouter le PPDB une première fois, installez-vous confortablement et soyez prêts à vous plonger dans un voyage de 53 minutes sans escales. La guitare vous accueille sur la chanson titre et donne le ton – électrique et sombre – d’un l’album qui laisse la place aux solos. Mais dès la deuxième plage, le rythme s’accélère. Sur les riffs endiablés de La télévision, les mots de Didier Balducci font mouche: « Est-ce qu’il vaut mieux un silence mortel que des paroles assassines? Tu passes l’aspirateur avec un air de victime. » Plus tard, c’est un Gala gala etc écrit par Miossec qui donne une nouvelle accélération en racontant avec humour les réveils difficiles des lendemains de fête. Puis arrive l’incontournable Au moins dont l’intro évoque un Calogero qui se serait mis au rock. Comme le reste de l’album, le texte est signé Pierre-Yves Lebert et explore les thèmes favoris de Daran, comme l’indépendance et le refus du confort qui anesthésie. Couplet sec et refrain explosif, suivi d’un riff imparable, Au moins est l’étincelle qui illumine l’album.

Entre temps, les titres sont plus lents et paraissent au départ plus difficiles. Mais ils tissent les filets dans lesquels l’album va vous prendre. Du décalé Mort ou vif, on retiendra particulièrement le final magnifique dont le public ne pourra manquer de faire les choeurs en concert. Sur l’étonnant Belle Comme, au début si étrange, vous aurez peut-être le même frisson que moi quand les guitares explosent. En fait, Le petit peuple du bitume, il faut « s’enfermer à l’intérieur de toi, c’est ça, c’est ça que tu veux »? Alors « serre-moi fort et ne me laisse pas ». Cet album ne ressemble à rien de ce qui se fait en ce moment et c’est l’une de ses forces. Entre magie blanche et magie noire, le PPDB ouvre sa porte lentement et la referme sur nous à jamais. N’ayez pas peur d’y entrer, moi je n’en suis pas revenu.

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Radio Blog Disques: cliquez pour écouter Au moins et Gala Gala

Albums préférés: retrouvez-y le PPDB en Album du moment et Augustin et Anita en Album Indispensable avec deux extraits dans la

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Daran: le site des fans est devenu site officiel, on ne peut rêver mieux et plus à l’image de Daran 😉 Ne manquez pas de faire un tour dans la rubrique Fandaran: en cliquant sur l’image de la vidéo cassette, retrouvez les clips et sur celle du clavier, le forum où ‘ »en attendant je traîne »

21 janvier 2007 : Maurane, si aujourd’hui je cessais de l’aimer?

Maurane sort son nouvel album Si aujourd’hui largement composé par Daran. Malheureusement, ce n’est pas le petit bijou que j’attendais.

L’album s’ouvre sur le premier single Si aujourd’hui, composé par Daran sur un texte de Pierre-Yves Lebert. Maurane y dit « Si demain matin tu cessais de m’aimer, je ne peux pas dire que j’en mourrais ». Tant mieux, on peut donc sans risque dire ce qu’on pense de cet album. Est-il besoin de rappeler que Maurane est l’une de mes chanteuses préférées et Daran l’un de mes chanteurs favoris? L’association des deux, avec Art Mengo ou le grand bassiste Richard Bona, promettait beaucoup mais l’album qui en résulte manque de puissance. Sur le précédent album, Quand l’humain danse, j’appréciais cet éclectisme que d’autres lui reprochaient. Si aujourd’hui, beaucoup plus cohérent, manque justement de contraste et reste sur un tempo lent qui peine à maintenir l’attention. Même les deux chansons de Philippe Lafontaine, qui a donné à Maurane de magnifiques chansons, ne lui redonnent pas le souffle nécessaire.

Mais plusieurs chansons sortent quand même du lot. Le duo avec Art Mengo ou Les antipodes, écrit par Pierre-Dominique Burgaud et composé par Alain Lanty, sont tous les deux très jolis. Et mon coup de coeur va aux deux chansons où l’on entend Daran: le duo Dernier Voyage et surtout Le bonheur, magnifique, qui mélangent à merveille ces deux voix si différentes mais si émouvantes. J’exige donc un album entier de duos Maurane/Daran! lol Mais la meilleure surprise se cache en bonus. On retrouve à la toute fin la gouaille et l’énergie habituelles chez Maurane mais qui manquent à cet album. Attendons la scène pour retrouver tout ce qu’on aime chez elle. Non, je n’ai pas cessé de l’aimer 😉

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Radio Blog Disques: cliquez pour écouter Le bonheur et Dernier Voyage

Albums préférés:
retrouvez-y Ami ou ennemi et écoutez-en un extrait dans la

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Maurane: sur le site officiel mis à jour, je ne retrouve plus les petits mots réguliers que Maurane laissait pour raconter sa vie. Disparus? Dommage!

Daran: le site est en attente de la sortie du prochain album le 19 janvier. Vite, je n’en peux plus d’attendre!

Sardou: entre les albums de Pagny et Maurane, Daran a travaillé sur le dernier Sardou! Daran signe le tiers de l’album avec quelques titres plutôt réussis même si la voix de granit de Sardou plombe systématiquement la grâce des compositions de Daran. Jacques Veneruso réalise à mon avis les chansons les plus convaincantes tandis que J. Kapler (alias Robert Goldman, le frère!) signe les titres les plus bateaux et les plus ennuyeux!

14 janvier 2007 : Le Soldat Rose, une histoire de famille

Nouveau « conte musical » interprété par des chanteurs connus, Le Soldat Rose fera-t-il date comme Emilie Jolie en son temps?

On ne peut y échapper, le Soldat Rose est partout. Et c’est mérité. Il y a d’abord une double réussite. En premier, la qualité des musiques de Louis Chédid: le premier single, la chanson du Gardien de nuit par Francis Cabrel, est par exemple d’une efficacité redoutable. Les guitares, plutôt discrètes, du fils Matthieu qui joue sur tout l’album, y ajoutent beaucoup. La deuxième réussite tient dans la qualité du casting, misant essentiellement sur la jeune génération. Chaque interprète incarne parfaitement son personnage tout comme la musique semble s’adapter à chaque chanteur. Sanseverino est parfait en conducteur de train et comment imaginer mieux que -M- pour le rôle titre?

Quant à l’histoire, écrite avec Pierre-Dominique Burgaud, elle tient la route. Comme il l’expliquait à Chorus l’automne dernier, Louis Chédid a voulu réaliser un conte musical « qui plaise aux enfants et aux parents » et « qui, pour une fois, ne serait pas basé sur les animaux ». Ainsi, le petit garçon de l’histoire se retrouve entouré des jouets d’un grand magasin, ce qui ne manquera pas de rappeler Toy Story. Manque de bol, Chédid, joue la Panthère noire en peluche: lors du spectacle du Grand Rex, il était ainsi le seul à se retrouver affublé d’un costume d’animal dans lequel on le sentait fort peu à l’aise! Quant au thème général, Chédid le résume ainsi: « on peut échapper au vieillissement (…) en gardant ses yeux d’enfants ». Morale qui ne peut que me convenir 😉

Pour ma part, je retiendrais le personnage du Soldat Rose, rejeté à cause de sa différence. Parfaitement réussie, la chanson de Vanessa Paradis, qui chante mieux que jamais, évoque les enfants qui fabriquent des jouets en Asie. J’aime aussi la fantaisie de Bénabar ou de Shirley et Dino qui s’en tirent très bien. Suis-je le seul à relever une allusion sexuelle dans cet échange? Lui: « Je suis le roi du bricolage »;
elle: « C’est vrai qu’elle est jolie ta Tour de Pise »;
lui: « Je suis le roi du jardinage »;
elle: « Tu confonds toujours carotte et cerises » 🙂 Mais l’ensemble reste finalement trop sage. Le livre, que j’ai d’ailleurs reçu en même temps que le CD, est vraiment à réserver aux jeunes enfants. Mais même si, contrairement à Sol en Cirque, il n’y a pas de CD contenant uniquement les chansons, je sens que le disque va encore tourner un moment chez moi 😉

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Disques: cliquez pour écouter Made in Asia, la superbe chanson de Vanessa Paradis, dont la guitare slide emprunte des plans complets à Wonderful Tonight de Clapton et l’excellente chanson de Cousin Puzzle par Albin de la Simone. Cousin Puzzle, ayant la tête bien mélangée, recherche l’ordre à tout prix: je ne peux que m’identifier!

Le Soldat Rose, site officiel. A noter que le DVD contenant le spectacle du Grand Rex diffusé sur France 2 reprend le disque mot pour mot, la comédie musicale étant encore à venir. Un long métrage d’animation est aussi prévu pour 2008!

Sol en Cirque, le chaînon – non manquant – entre Emilie Jolie et Le Soldat Rose est actuellement en tournée. « Les Aventuriers de la Pierre Molle » raconte une histoire dont je suis toujours aussi fan

Chorus, les cahiers de la chanson, l’indispensable trimestriel

La plupart d’entre nous ont veillé cette nuit pour l’attendre. Que l’année 2007 veille sur nous et apporte à chacun bonheur et santé.

Je ferai court sur les voeux de bonne année. Je vous souhaite évidemment le meilleur pour 2007. Qui dit nouvelle année dit nouveauté : le site s’offre donc un lifting assez léger (avez-vous remarqué les changements?) Le plus visible est l’intégration des players Radio Blog aux pages audio comme sur la page d’accueil suivant le principe du profil Myspace. Mais qui dit changement d’année dit aussi inévitable bilan. Et quand je vois l’étendue des posts auxquels vous avez échappé en 2006, je me dis que non, décidément, je ne pouvais pas commencer 2007 sans vous en parler!

Vous avez remarqué que je suis plutôt resté discret pendant les fêtes. C’est qu’ayant été honteusement gâté à mon anniversaire et à Noël, je ne voulais pas vous dégoûter :p Je vous reparlerai sûrement des livres et des disques mais je devais évoquer l’indispensable Universal FM Transmitter de Kensington, pour écouter son mp3 sur son autoradio, ainsi que le superbe appareil photo bridge Lumix de Panasonic 🙂 Vous jugerez à mes prochaines photos de vacances 😉

Côté lectures, j’aurais dû chroniquer Le chant des sables, très bon suspense de Brigitte Aubert, avec des mystères archéologiques comme on les aime et des passages trépidants à la Indiana Jones même si la fin part un peu trop dans le surnaturel. J’aurais pu parler du dernier Blake et Mortimer, Les sarcophages du 6e continent, par Yves Sente et André Juillard. Bien dans l’esprit de E.P. Jacobs, le dessin reste un peu rigide et les dialogues un peu bavards mais les auteurs font une plongée très intéressante dans la jeunesse de Mortimer, inventant notamment sa rencontre avec Blake.

Côté Internet, j’ai lâchement brisé deux chaînes dont la chaîne des chansons transmise par Matthieu (honte sur moi, ma descendance sera maudite jusqu’à la 15ème génération). J’avais pourtant imaginé que la « chanson pour chialer dans sa bière » devait être Amsterdam de Brel parce qu’on y pisse comme je pleure. Bref. J’ai aussi omis de vous dire que mon ordi était habité par Clarika (certains devaient s’en douter). J’ai en fait remplacé les sons Windows par des extraits de Clarika 😉 Toutes les explications ici. Sans oublier les 7 vidéos de Clarika que j’ai mises en ligne sur Dailymotion dont la dernière hier!

Côté humour, j’aurais dû vous parler de Franck Dubosc, excellent sur scène, improvisant de manière jubilatoire. Attention public, si tu montes sur scène avec lui, tu pourrais le regretter, comme la fille du stop qui jouait au ralenti et le jeune à capuche qu’il n’a pas loupés 🙂 Dans un autre style, Roland Magdane propose un spectacle terriblement bien écrit, avec quelques délires surréalistes (comme le régime de cure) à hurler de rire!

Côté musique, j’étais sensé vous donner la suite de l’interview de Goldman dans Chorus (voir le début ici). De cette interview très fouillée, je retiens ceci: Entre gris clair et gris foncé, disque préféré des fans, est celui que JJG aime le moins car « fait de raccrocs, de reprises », avec « trop de titres » et des « chansons rapides » dont il n’est pas satisfait même si « les chansons lentes, elles, ne sont pas mal »! Rouge est le premier album que JJG a fait pour lui: « jusque-là, j’avais essayé de faire des chansons qui plaisaient aux gens (…) pas qu’à moi, c’est ce que je veux dire ». Puis « la scène a pris une telle place dans ma vie que je ne pense pas qu’elle puisse en sortir définitivement ». A quand le retour?

Côté films, j’ai évoqué L’Etrange Noël de Mr Jack à l’occasion des Noces funèbres de Tim Burton (voir ici). Noël venant de passer, j’ai fabriqué grâce au DVD une Radio Blog de 13 titres de l’Etrange Noël. Vous pouvez donc écouter la quasi totalité des chansons de Danny Elfman superbement adaptées en français par Philippe Videcoq, jusqu’au générique de fin. Voici mon cadeau, d’autant plus précieux que le disque en français n’existe plus! Offrez-vous ce pur moment de poésie

en cliquant ici 🙂

Enfin côté concerts, je vous ai parlé en 2006 de ceux de Jamie Cullum (lire ici), d’Anaïs (lire ici), de Jehro (lire ici) ou encore de Corneille (lire ici) mais pas de leurs disques. Et si, au lieu d’un long discours, je vous offrais 8 chansons pour commencer l’année? Alors j’ajoute à la Radio Blog Disques: Get your way et Mind trick de Jamie Cullum (Catching Tales – 2005); Même si la vie c’pas du foie gras et Christina d’Anaïs (The Cheap Show – 2005); Everything et Continuando de Jehro (Jehro – 2005) ; Seul au monde et Qu’est-ce que tu te fais de Corneille (versions acoustiques – Parce qu’on vient de Loin – 2003). A écouter

en cliquant ici. Au fait, bonne année 😉

Eric_M (toutes catégories)

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Cliquez sur les noms en gras ci-dessus, vous avez de quoi faire!

16 décembre 2006 : Le jour où je suis passé sur Europe 1

Je sais, je vous ai déjà fait le coup avec France Inter donc ne rêvez pas, ça n’est pas une de mes chansons qui est passée sur Europe 1. Mais un email.

Tout commence avec le CD dédicacé de Frédéric François que j’ai gagné au quizz musical du chanteur-humoriste Serge Llado dans l’émission de Laurent Ruquier sur Europe 1. Plutôt surpris et amusé de ce lot, j’ai écrit un petit article pour raconter l’affaire (voir ici). Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. Suite à l’article, je reçois en effet un email de Serge Llado lui-même qui m’envoie un « amical salut » en me disant que mon post l’a fait « écrouler de rire ». Puis il m’apprend que c’est lui qui avait rajouté ces disques à gagner car ils lui restaient d’une autre émission. Et il me propose d’envoyer un petit mail à On va s’gêner en racontant mon histoire.

Bon conseil car dès le lendemain, Laurent Ruquier commence par lire mon mail : extrait à écouter en cliquant ici. Je me laisse bercer par le souvenir de ma prose jusqu’à cette phrase … « je ne vois qu’une seule personne à qui ça ferait plaisir … ma grand-mère ». Dans mon article, ainsi que dans mon mail, je parlais de la tante de ma mère. Or mes deux grands-mères sont mortes depuis plus de 20 ans! Je me suis alors aperçu que toute la fin de mon email avait été réécrite. Ils ont ensuite imaginé que je voulais (pour ma grand-mère!) échanger le CD contre un calendrier « Le Chat Président » de Philippe Geluck. Mais Geluck, assez malin, propose d’envoyer le calendrier sans recevoir le disque lol Après avoir recontacté l’assistante Paule Coudert dite Paulette, me voici donc en possession d’un magnifique calendrier dédicacé 🙂 Mais je me demande maintenant combien d’email lus à l’antenne sont ainsi réécrits et si certains sont totalement inventés même si Llado pense qu’il s’agit simplement ici d’un mélange de deux mails. En tout cas, cette histoire à rebondissements m’aura bien amusé 🙂

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Laurent Ruquier, le site de On va s’gêner

Serge Llado a été très sympa dans cette histoire et devrait m’ajouter à sa rubrique « copinages » s’il a le temps … et s’il y pense 😉

Philippe Geluck, le site officiel

Pour une fois que je gagne à un jeu … le début de l’aventure

Pingui a entendu Ruquier lire mon email et a diffusé l’émission quelques jours sur son site. Merci de ta fidélité David 🙂

Le jour où je suis passé sur France Inter … avec une de mes chroniques

06 décembre 2006 : Tété, Le sacre des Lemmings, on l’aime

Fan de Tété, j’ai acheté son troisième album le jour de sa sortie. Mais il m’a fallu du temps pour pouvoir vous en parler. Voici pourquoi.

J’avais adoré le précédent album de Tété, A la faveur de l’automne (voir ici). Je me suis donc jeté sur Le sacre des Lemmings. Mais à la première écoute j’ai été très déçu. J’avais d’impression de réentendre le même disque, les mêmes plans de guitare, les mêmes types d’enchaînements entre les chansons, la magie en moins et l’humour en moins visible. Je l’ai donc mis de côté. Mais en réécoutant l’album avec l’aide du livret pour les paroles, je suis devenu accro et je l’écoute non-stop depuis plus d’un mois. Quel est ce mystère? Rentrons dans le détail.

Le livret nous explique que les Lemmings sont de petits rongeurs dont la population « connaît tous les 4 ans des pics de surpopulation avant de chuter de manière significative ». Selon la légende, les Lemmings se jetteraient alors du haut des falaises par milliers. L’album est donc rythmé par trois instrumentaux. Après L‘Aube des Lemmings, sept titres parfaits s’enchaînent sans temps mort avant que Le Sacre des Lemmings ne marque un tournant. Après trois titres moins réussis on trouve un nouveau petit bijou, Les visages et les moments puis le magnifique La croisée des chemins, hymne des concerts de Tété. Un dernier violoncelle signe enfin Le Crépuscule des Lemmings. Les arrangements, proches du précédent album, se trouvent finalement épurées de l’apport pop des Valentins. Tété explore des musiques plus traditionnelles ou plus orientalisantes pour narrer à l’aide de son vocabulaire précis et précieux, des contes évoquant les légendes du Moyen Age ou celles des Mille et une Nuits.

Ainsi, le nom des Lemmings s’applique en Amérique à des « individus ayant des comportements pouvant être nuisibles à la pérennité du groupe ». Les « contes de la lisière » de cet album traitent donc bien du thème favori de Tété, la marginalité et l’exclusion. La première chanson, Fils de Cham évoque directement ce verset de la genèse où Noé maudit Canaan, l’un des fils de Cham et dont les Noirs sont considérés (à tort) comme les descendants. Plus loin, Par monts et vallons évoque les sans abris et A flanc de certitudes les exilés (dont Tété enfant) qui se heurtent aux « couplets de feu Jean-Marie » : « Que retournent donc les immigrés en Zimmigrie, sur le champ les étrangers en Zétrangie » 🙂 Feu Jean-Marie? Espérons qu’il ne renaisse pas de ses cendres aux prochaines élections. Caroline et Mon trésor évoquent les Maudits en Amour, le temps qui passe étant enfin la malédiction universelle : « Qu’auras-tu fait de ta vie, l’ami de tes vingt ans? Envolés comme feuillets au vent ».

Face à ces fléaux, les « damnés » de Tété réagissent de différentes façons. Affectionnant toujours les prénoms évocateurs, Tété décrit l’avarice de Madeleine Bas-de-laine (« L’amour de son prochain, oui mais pas avec notre pain ») et la rouerie d’Anna Lee Soleil, extralucide qui lit « Am-ex, Gold ou espèces ». Tété, lui, affirme sa « philosophie » non violente qui le pousse à « changer le monde, s’il se peut »: « Etre mort ou bien faire voeu de silence, qu’on m’explique la différence, depuis trente ans que j’attends ». Le temps passant, Tété mûrit et on ne le croise plus en train de s’épancher sur les parvenus. Désormais plus complexe, il raille dans un même souffle « boniments et langue de bois » du gouvernement et déclinologues qui regrettent le « glorieux temps des Indes et de l’Empire ». Sa musique a finalement besoin de plus de temps pour s’apprécier. Levons donc notre verre au dernier Tété et louons « ces langueurs qui soignent le coeur, l’âme et le corps. »

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Chroniques Disques pour écouter deux de mes coups de coeur de l’album

Tété, Le sacre des Lemmings, site officiel

Tété.tv, le blog de Tété

L’Air de Rien, le forum officiel

A la faveur de l’automne, ma chronique du deuxième album

Les Noirs sont-ils les descendants de Cham le maudit ? par André Kabasele Mukenge

24 novembre 2006 : Pour une fois que je gagne à un jeu …

J’ai reçu mon cadeau mercredi. Ne vous moquez pas, il s’agit d’un CD dédicacé … de Frédéric François :p

J’écoute très régulièrement l’émission On va s’gêner de Laurent Ruquier sur Europe 1. A vrai dire, je l’écoute quasiment tous les jours puisqu’il m’arrive aussi d’écouter sur internet les émissions que je rate en direct. Je suis la carrière radio de Ruquier depuis qu’il a débuté sur France Inter avec ses p’tits dèjs et je l’ai suivi sur Europe malgré les 2min30 de pub pour 7 minutes d’émission (soupir!) et bien qu’Europe continue à émettre en mono (faudra m’expliquer!). J’aime l’esprit décontracté de l’émission qui n’empêche pas d’approfondir sérieusement certains sujets d’actualité. Par contre, j’apprécie de moins en moins les chroniqueurs qui l’entourent exception faite de Philippe Geluck que je trouve toujours très drôle 🙂

Il y a aussi deux rubriques régulières que j’essaie de ne pas rater. Depuis la rentrée, Jean-François Dereck fait un faux reportage chaque jour, pas toujours réussi mais j’aime bien le personnage. Quant à Serge Llado (prononcez « liado »), il traque depuis un moment déjà les ressemblances entre diverses chansons. Depuis la rentrée, il propose aussi un quiz musical dans lequel plusieurs interprètes sont à reconnaître. Or, mercredi dernier, pour la première fois, il me semblait avoir trouvé les 10 noms à chercher (même si pour le dernier, c’était grâce à google). Je me suis alors précipité sur le site d’Europe 1 et j’ai commencé à chercher le lien pour envoyer un mail. Mais dans l’excitation, je ne l’ai pas trouvé et j’ai cherché comme un fou sur tout le site. Pendant ce temps, les chroniqueurs donnaient certains noms parmi les 10 et je rageais. Trouvant enfin le mail, j’ai rédigé mon message alors que Ruquier donnait des indices terriblement faciles pour les noms manquants: je l’aurais étranglé!

Finalement, je ne pensais pas être le premier à répondre juste, ce dont j’ai eu confirmation quand Ruquier a donné le lendemain le nom de la gagnante. Mais, en plus des cadeaux offerts la veille, il annonce que Frédéric François, qui faisait partie des interprètes à trouver, écoutait l’émission et offrait aux 5 premiers un disque dédicacé (chouette!) J’ai donc 2 jours après reçu un mail de Paule Coudert, l’assistante de l’émission, me demandant mon adresse pour m’envoyer le CD. Et je l’ai reçu avec une photo signée de Ruquier lol Maintenant, je me demande que faire du CD « Les chansons mythiques (sic) des années 70 » de F. François. J’ai bien une vague tante qui est fan (euh une tante par alliance, elle n’est pas de ma famille lol) et Noël approchant … Sinon, vous avez des idées?

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

Liens

Laurent Ruquier, le site de On va s’gêner

Serge Llado, son site avec en écoute certaines de ses chansons qui se ressemblent ou de ses chansons flash

Frédéric François, le site officiel où un laser bleu grave ses initiales à l’entrée (si, si)

31 octobre 2006 : Radio + en écoute

Jeudi dernier j’étais l’invité de Radio+ qui diffuse dans l’Essonne et sur le Net. Pour ceux qui n’ont pas entendu l’émission, je vous la mets en écoute.

Lors de mon passage en région parisienne la semaine dernière (oui, je ne vais pas manquer de vous parler de l’Olympia de Clarika!), j’ai eu le plaisir d’être l’invité de Christophe dans son émission Le T’Chat consacrée aux autoproduits. Le voyage en soi était déjà une aventure puisque j’ai dû voyager en avion avec ma fameuse « loop station » et surtout ma guitare qui a finalement fait l’aller-retour en soute en revenant intacte: ouf! Merci à Louis pour l’étui 😉

J’ai été reçu très chaleureusement pendant 2 heures par Christophe et Sébastien à la technique. Etant chargé de la programmation musicale, j’avais choisi des artistes que vous pouvez écouter sur mes Radio Blog: Clarika, Daran, Louis Bariohay, Behia, Pauline Croze, Tété, Da Silva, Eric Clapton mais aussi Malin Plaisir grâce à qui j’étais là. J’ai aussi joué 5 titres en live mais on a manqué de temps pour régler le son d’où à certains moments la voix qui devient très faible. Sans compter une rhino qui m’a pris 3 jours avant et qui aurait pu m’empêcher complètement de chanter!

Le résultat étant au final très sympathique, j’ai choisi de mettre l’émission en ligne en mp3. Pour faciliter l’écoute, j’ai réalisé 2 montages et mis le son en mono pour diminuer le bruit de fond. Il vous suffit donc de cliquer pour:

56 minutes d’interview

22 minutes de live acoustique (C’est vers toi, Te tenir la main, Où est mon âme, Gravité, Bon vent)

Merci à ceux qui m’ont écouté, à ceux qui ont essayé de m’écouter et à ceux qui m’ont encouragé. Et merci à Christophe 🙂

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

Liens

Radio+ 89.2 FM en Sud Essonne et en direct sur le Net

Christophe de Radio+ sur myspace

Radio Blog: mes différentes playlists

19 octobre 2006 : Nouveaux titres en live dans une semaine!

Le jeudi 26 octobre, entre 20h et 22h, je serai l’invité de l’émission Le T’chat sur Radio+ 89.2 dans l’Essonne. Interview et titres live au programme.

Vous n’habitez pas dans l’Essonne? Moi non plus! Mais Clarika fait son Olympia le 25 octobre et je ne pouvais pas manquer l’événement. Ce petit saut en région parisienne sera suivi, grâce au parrainage d’Eric du groupe Malin Plaisir, d’une émission à écouter sur la FM dans la région d’Etampes mais aussi en direct sur le Net. Deux heures d’interview et de musique durant lesquelles j’aurai choisi tous les titres! Avec en prime, de nouvelles versions guitare/voix de quelques-uns de mes titres, ça ne se rate pas 😉 Vous pourrez même dialoguer en direct avec l’animateur Christophe et moi-même en vous connectant au tchat msn de l’émission. Je vous attends 🙂

Si tout se passe bien, vous pourrez découvrir à cette occasion mon tout dernier achat musical. Il y a environ 2 mois, je me suis procuré la Loop Station RC-50 de Boss. J’avais dans l’idée d’acheter le même genre de pédale de boucle qu’Anaïs ou KT Tunstall pour faire tourner des choeurs ou bruitages faits à la voix ou des rythmiques de guitare. Finalement, face à la palette de possibilités offerte par le RC-50, j’ai craqué et me voici à utiliser un rack de 7 pédales lol L’engin est parfait mais ne permet pas de sélectionner quelle entrée (voix ou guitare) doit être mise en boucle. Je dois donc encore affiner ma config mais j’espère bien pouvoir l’utiliser le 26. Ecoutez l’émission et vous saurez si j’y suis arrivé! A jeudi!

Le T’Chat – Radio+ jeudi 26 octobre 20h-22h

rediffusion dimanche 29 octobre à 22h

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio+ 89.2 FM dans l’Essonne et en direct sur le Net

Malin Plaisir est un groupe que je vous conseille de découvrir depuis un certain temps

25 septembre 2006 : Les bobos, Renaud vs Delerm

Pour la sortie de son dernier album, Renaud se fait une pub très drôle avec la complicité de Delerm. Irrésistible!

Si vous me dites que vous n’avez jamais entendu Les bobos de Renaud, je ne vous croirai pas! L’album sort dans une semaine mais le single passe un peu partout depuis un bon moment déjà. On reconnaît le style Manhattan Kaboul aussi composé par Jean-Pierre Bucolo mais je préfère nettement ce titre-là où je retrouve la plume acérée de Renaud, celle qui pique juste. Allez, juste pour le plaisir, je vous en fais un résumé et je vous la mets dans ma Radio Blog.

« On les appelle bourgeois bohêmes

Ou bien bobos pour les intimes

Dans les chanson d’Vincent Delerm

On les retrouve à chaque rime (…)

Sont un peu artistes c’est déjà ça

Mais leur passion c’est leur boulot

Dans l’informatique, les médias

Sont fiers d’payer beaucoup d’impôts (…)

Ils fument un joint de temps en temps,

Font leurs courses dans les marchés bios

Roulent en 4×4, mais l’plus souvent,

Préfèrent s’déplacer à vélo (…)

Ils regardent surtout ARTE

Canal plus, c’est pour les blaireaux

Sauf pour les matchs du PSG

Et d’temps en temps un p’tit porno (…)

Ma plume est un peu assassine

Pour ces gens que je n’aime pas trop

Par certains côtés, j’imagine

Que j’fais aussi partie du lot »

J’aime particulièrement « Sont fiers d’payer beaucoup d’impôts » car certains peuvent être aussi énervants que ceux qui se plaignent de payer trop d’impôts. Mais j’adore par dessus tout « Roulent en 4×4, mais l’plus souvent, préfèrent s’déplacer à vélo » 😀 Quant à la dernière phrase, certains la jugent démago mais pas moi: elle montre bien que Renaud est plus dans le clin d’oeil que dans l’accusation et vise une attitude plutôt qu’une catégorie sociale. On est tous un peu bobo à un moment ou à un autre.

Vincent Delerm, justement est cité dès le début lol Or son nouvel album sort aujourd’hui. L’occasion était trop bonne pour la maison de disque commune de Renaud et Delerm: elle a lancé une campagne de pub où chacun fait la promotion de l’autre. Mais ce qui n’aurait pu être qu’une idée marketing se révèle un exercice hilarant, le maître et l’élève prenant un malin plaisir à se dénigrer l’un l’autre. Résultat, 6 spots très drôles (surtout Laisse Béton) à visionner ici : Renaud vu par Delerm, Delerm vu par Renaud. Je conseille aussi les chansons de chacun commentées par l’autre et surtout le making-of où on découvre les répliques les plus cinglantes. Quand on a des amis comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis 😉

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Chroniques Disques : cliquez pour écouter Les bobos

fnacmusic :
les bobos est le premier titre que j’y ai téléchargé ; étant en format wma, il était bien sûr inutilisable pour ma Radio Blog

Tendance musique : c’est sur France Inter, dans la nouvelle émission de Laurent Lavige que j’ai entendu parler de ces spots pour la première fois en même temps que je recevais le lien par un email d’EMI. S’ils font bien leur boulot, vous devriez donc déjà être au courant :p

Espace Privé : retrouvez les liens que je donne dans mes newsletters dont celui des fausses séances de travail très drôles de Souchon pour l’album de Sandrine Kimberlain

03 juillet 2006 : Abracadabra, deux titres de Pagny à écouter

Il y a deux mois, je vous ai fait la chronique du dernier album de Florent Pagny sans vous laisser de titres à écouter. Où avais-je la tête?

J’ai créé une Radio Blog Chroniques Disques spécialement pour ça. Comment ai-je pu oublier d’y mettre des extraits d’Abracadabra? En tout cas, c’est réparé. Je n’ai pas choisi le premier single « Là où je t’emmènerai » qu’on entend déjà un peu partout. Je préfère vous laisser découvrir le très efficace « Envers et contre moi » écrit par Philippe Hébrard et composé par Rodrigue Janois et Yvan Tarlay ainsi que le magnifique « A tout peser à bien choisir », musique de Bertrand Soulier et Léopold sur un texte très malin de Patrice Guirao :

« Un petit bout de femme en vrai

Qui parle pas le japonais

Qui se prend pas pour une déesse

Un peu serrée dans son deux pièces

Pas un canon de magazine

Dans ses dessous de cellophane

Trempée debout dans la benzine

Qui fait semblant d’être une femme

Un petit bout de rien du tout

Les mains croisées sur ses genoux

Avec des airs de sainte Nitouche

Qui fait « Han Han » quand je la touche (…)

A tout peser à bien choisir

J’aime mieux tenir que trop courir

J’aime mieux me dire que te mentir

Et je préfère quand vient la nuit

Une femme à moi qu’une fille dans Lui »

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Chroniques Disques : cliquez pour écouter les deux extraits enchaînés par un Linkennio de Daran et Erik Fostinelli

Florent Pagny, site officiel

PagnyLand, site de fan où vous retrouverez le texte en entier

25 avril 2006 : Quatre nouvelles partitions de Clarika !

J’avais déjà mis en ligne sur ABC-Tabs les partitions Joker, Je mens et Patricia. En voici de nouvelles.

Devant l’impossibilité de trouver des partitions des chansons de Clarika, j’ai commencé en décembre dernier, avec l’aide de mon professeur de guitare Louis Bariohay, à les faire moi-même! J’avais donc réalisé les tablatures de 3 titres du dernier album que j’avais mis en ligne sur le site ABC-Tabs. Plus précisément, il s’agit de relevés d’accords utilisables aussi pour le piano ou tout autre instrument. J’avais d’ailleurs, lors du concert de Clarika à Lyon, eu la chance de rencontrer son guitariste pour confirmer les relevés (voir ici).

J’ai continué l’aventure avec 4 superbes titres : Cher Cousin (relevé par Louis) et Ton pull over (relevé par mes soins) extraits du précédent album, La fille, tu sais ; Ne me demande pas (relevé essentiellement par Louis), le nouvel extrait de Joker dont le clip déjanté tourne déjà sur m6 ; enfin, Non, ça s’peut pas extrait de l’album Ca s’peut pas (remarquez la nuance) et repris en duo avec Bernard Lavilliers sur Joker et chez Michel Drucker (Michel, si tu nous regardes), un des titres les plus poignants en concert. Avec tout ça, vous avez de quoi vous amuser : jouez bien!

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Clarika sur ABC-Tabs : retrouvez les 7 tablatures que j’ai soumises ; il faut s’inscrire gratuitement au site mais ça vaut le coup!

La Mallofan : retrouvez ces mêmes tabs parmi les « goodies » du site non officiel de Clarika dont le forum est presque devenu mon activité principale lol

23 avril 2006 : Abracadabra, Pagny réussit son tour à moitié

Il est comme Garcimore. Florent Pagny réussit ses tours mais pas toujours du premier coup.

Son dernier album est très réussi à l’extérieur : vous avez vu Pagny, posant façon M. Pokora, disparaître quand on incline la pochette? Mais l’intérieur est plus fade. Peut-être en attendais-je beaucoup trop : je savais depuis un moment que cet album serait entièrement réalisé par Daran que j’adore, sauf que Daran n’a composé que 4 des 11 titres. En plus des liens entre les chansons : la musique ne s’arrête jamais. Mais l’effet, inhabituel, n’est pas enthousiasmant. En fait, c’est surtout la deuxième partie du disque qui m’a convaincu.

Le CD s’ouvre sur Le mur, très massif, un mur « anticon ». Pierre-Yves Lebert, auteur pour Daran mais aussi déjà pour Pagny (Ailleurs Land, Demandez à mon cheval) lui fait à nouveau du sur-mesure. Mais je suis toujours un peu agacé par ce genre de formules forcément démago malgré l’indispensable précision qu’on est tous « l’abruti certifié de quelqu’un » … Là où je t’emmènerai, composé par Daran, est le premier extrait, joli mais sans plus. On reconnaît immédiatement le titre de Raphaël, Comme l’eau se souvient, le seul que Daran et son acolyte Erik Fostinelli ne réalisent pas, sans se douter que les paroles sont signées de Gérard Manset. Désolé composé par Fabien Cahen est assez accrocheur tandis que le titre de Miossec (reconnaissable à l’alternance invariable des rimes) est vraiment bien mis en musique par Daran. Mais pourquoi Pagny s’y est-il forcé à se donner cette voix rauque si irritante?

Pour moi, l’album commence à prendre une vraie couleur à partir du 7ème titre, l’inattendu Vivons la paix co-écrit par Oxmo Puccino et composé par Ben Ricour. Suivent les très bons J’ai beau vouloir (Daran) et Abracadabra (Ben Ricour à nouveau) puis un vrai tube Envers et contre moi. Enfin, l’album se termine par sans doute le titre le plus beau, A tout peser à bien choisir, magnifiquement écrit par Patrice Guirao et superbement réalisé. Mais l’ensemble reste malheureusement moins marquant que le précédent album « variété », Ailleurs Land. Finalement, je préfère nettement Daran dans ses albums à lui : à quand le prochain?

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Florent Pagny, site officiel avec notamment un lien vers ses podcasts vidéo où les délires de l’artiste sont parfois difficiles à suivre.

19 avril 2006 : Gravité, mon nouvel inédit à déguster léger

Voici un nouvel inédit en écoute et téléchargement gratuits. L’histoire d’un (nouveau) départ.

Tout le monde n’y entendra peut-être pas la même histoire. A vous de vous faire votre propre idée. Deux semaines après un mix exclusif offert aux abonnés de la newsletter, voici la démo de mon dernier titre. Comme d’habitude, les voix et les guitares ont été enregistrées et mixées « à la maison » mais cette fois, la voix est accompagnée de guitares acoustiques seulement. Note du 25 avril : c’est une nouvelle version qui est désormais en ligne grâce aux conseils avisés d’Eric de Malin Plaisir.

Pour écouter Gravité, rendez-vous sur ma

Radio Blog Inédits ou cliquez ici pour télécharger le mp3 gratuitement. Pour les paroles, c’est là :

Gravité

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Gravité a aussi sa propre page

Radio Blog Inédits : écoutez en continu tous mes inédits

Inédits : tous mes inédits à télécharger ici

18 avril 2006 : Un nouveau Sheller très très loyal

Enfin le voilà, le Sheller que j’attendais. Parade au Cirque Royal en DVD arrive presque à me consoler de n’avoir pas vu le concert.

Après Epures, son dernier piano-voix qui ne m’avait pas ravi (voir ici), je n’attendais plus qu’une chose : voir enfin mon premier concert de Sheller. Mais la date prévue à Cannes a été annulée et le concert au Théâtre de Nice était déjà complet avant la mise en vente des billets! Heureusement, papa Noël m’a offert le CD live. Dès la fin de la première écoute, je me précipite pour mettre le deuxième CD. Et là je tombe des nues : il n’y qu’un seul disque, moins d’une heure de musique dont des titres inutiles! En fait, la version complète du concert n’existe qu’en DVD. Ni une ni deux, je cours donc acheter le DVD.

Avec ce live, Sheller sort son premier DVD. Il faut le voir interpréter ses chansons hors de son piano, tordant son corps et sa voix pour C’est l’hiver demain. Il faut l’entendre drôle, notamment quand il nous parle de la voisine Yvonne chez qui ça sentait le poireau. Une révélation! Je mettrais juste un bémol sur la réalisation, peu inventive, les autres musiciens baignant dans une lumière bleutée. Quant au son, les violons électriques montrent parfois leurs limites, la voix qui harmonise celle de Sheller est vraiment sous-mixée et c’est le premier live où j’entends les bruits du micro quand le chanteur le touche! Enfin, les bonus sont intéressants sans plus mais j’ai enfin compris pourquoi les partitions de Sheller sont pleines de bémols à la clé : quand il arrive le matin à son piano, ses doigts se posent naturellement sur les touches noires qui ressortent! Mais la musique, elle, est exceptionnelle!

C’est Symphoman qui ouvre le concert, les choses commencent bien. Et ça n’est pas fini: à travers 30 titres (contre seulement 17 sur le CD), Sheller nous promène à travers tubes et titres moins connus présentés par diverses anecdotes. Sheller est accompagné par un orchestre complet : les violons nous entraînent avec magie dans le tourbillon final de La tête brûlée tandis que la guitare électrique dynamise des titres comme Excalibur. Dans un processus inverse à celui de Sheller en solitaire, des titres d’Epures reprennent vie grâce à l’orchestre tandis que des titres plus anciens sont réarrangés : Le carnet à spirale prend du souffle, Le capitaine remonte le vent et Un homme heureux se réveille enfin de son piano. Enfin, il y a Darjeeling qui, bien qu’annoncé sur la pochette du CD, y est remplacé par Relâche d’ailleurs excellent. Je n’ai eu qu’à créer mon propre CD en extrayant l’audio du DVD et en ne gardant que les chansons. J’ai opté pour 2 CD soit près de 2 heures de musique avec l’intégralité des titres (enfin, sans Les machines absurdes dont je ne comprend toujours pas l’intérêt en piano-voix). Bonheur assuré en achetant le DVD. J’ai bien dit le DVD pas le CD!

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Chroniques Disques : écoutez deux extraits de Parade dont Un homme heureux et Darjeeling qui n’est disponible qu’en DVD.

Albums préférés : depuis 67 jours, Parade est l’album du moment. Qui pourra le détrôner?

08 avril 2006 : Les Enfoirés : un village bien vide

Le Village des Enfoirés semble s’être endormi : l’émission apporte de moins en moins de surprise même s’il reste une carte postale.

Les années se suivent et se ressemblent. Et pourtant : si l’an dernier je prenais le Train des Enfoirés (voir ici), face à l’émission d’hier je reste dubitatif. Que manquait-il cette fois ? De bonnes chansons pour commencer : seule Carte Postale de Cabrel était vraiment réussie. Dès le début, l’équipe massacre joyeusement Lambé en dro alors que quelques chanteuses déguisées en paysannes tentent une danse traditionnelle. Bien que l’effectif semble réduit, il n’y a quasiment pas de duos d’émotion et les harmonies de Maurane sont complètement sous-exploitées. Muriel Robin, elle, ne sait décidemment pas chanter et Raphaël, qui aurait pu apporter du sang neuf, apparaît une fois et demi. Quant au single radio, il est enregistré en studio! Preuve de la médiocrité de la version live?

Les artistes donnent de plus en plus l’impression de chanter dans un vase clos, où Gérard Darmon serait partout : je te reprends ta chanson, tu reprends la mienne. L’idée de « bande » disparaît car beaucoup semblent s’ennuyer ferme même si Zazie réussit à se prendre un seau d’eau sur la tête! Que dire de « l’hommage » à l’écriture où des artistes écrivent des lettres en chantant : le pauvre Calogero écrit 3 mots très gros sur sa feuille et comble le vide en dessinant un bonhomme avec un rond pour la tête et des barres pour le corps (heureusement que Zazie est en train de lui écrire des paroles!). Pendant ce temps, une banderole affiche fièrement dans le public « On vous aimes » avec un S comme Soupirs! Et comme si cela ne suffisait pas, la réalisation continue à nous gâcher le peu d’effet de surprise qui resterait en nous montrant en coulisse les futurs intervenants et leurs costumes! Le seul à vraiment tirer son épingle du jeu de massacre est Jean-Baptiste Maunier, ex-choriste, très à l’aise en toute situation y compris à la batterie et dont la voix commence à gagner un grain qui pourrait la rendre définitivement exceptionnelle.

Dans TV Hebdo, Maurane déclare : « Le décor est un peu lourdaud et il ne faudrait pas abuser des changements de costume. Le risque étant que Les Enfoirés devienne plus une émission de télé qu’un vrai concert ». Je crois qu’elle a vu juste sauf que ça n’est plus un risque, c’est une réalité. La musique n’est plus qu’un prétexte et l’ensemble sonne de plus en plus faux. Surtout ce leitmotiv : « On voudrait tous que ça s’arrête ». Tous? Sauf erreur, TF1 empoche chaque année les revenus des tranches publicitaires et plus largement, l’entreprise est si massive qu’elle semble crouler sous le poids de l’argent dépensé : pour gagner 23000 € l’association des Restos dépense pour les Enfoirés 6000 €. Les Enfoirés auraient-ils vraiment les moyens de s’arrêter?

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Les Restos du coeur : le site officiel de l’association

Le CD des Enfoirés 2006 et
le DVD pour écouter des extraits ou commander sur Fnac.com

J’ai le ticket pour le Train des Enfoirés : mon article sur l’édition 2005

04 février 2006 : Cristina Branco qui, comme Ulysse …

Deux magnifiques titres de Cristina Branco sont en écoute sur ma Radio Blog Chroniques Disques depuis 84 jours. Il était temps que je vous en parle.

Imaginez une fin de soirée, un samedi de vacances, où vous discutez avec des amis. La télé, restée allumée sur France 3, diffuse un documentaire de Mireille Darc sur les actrices de porno et vous attire parfois l’oeil vers des extraits de films. Mais une fois la publicité passée, c’est une voix qui attire à nouveau votre attention. Cette voix subliment pure et puissante que vous aviez découvert quelques mois plus tôt sur la scène du Nice Jazz Festival (lire ma chronique).

Voilà exactement ce qui m’est arrivé fin octobre denier. France 3 diffusait le documentaire Latinas qui organisait la rencontre entre 3 femmes représentant soit le flamenco (Ana Salazar) soir le tango soit le fado. Elles répétaient puis interprétaient pour l’occasion des reprises en duo ou trio, dans diverses langues. La personnalité si marquée de chacune et la différence frappante entre leurs voix rendaient l’exercice passionnant et émouvant.

La portugaise, c’était Cristina. Je suis tombé à nouveau sous son charme et j’ai eu, cette fois-ci, l’envie d’acheter son dernier album Ulisses. Le CD raconte les errances de l’amour et le désir de liberté à partir de poésies d’hommes mises en musique pour la plus grande part par son guitariste principal Custodio Castelo. Le voyage est aussi bien sentimental que culturel puisque Branco reprend Joni Mitchell en anglais (A case of you) ou chante Paul Eluard en français (Liberté)

Le CD commence par deux sublimes a capella suivis du classique Alfonsina y el mar en espagnol (tous 3 à écouter en

cliquant ici). Suit le tube Septe pedaços de vento (Sept morceaux de vent) très représentatif de la façon dont Branco fait évoluer le fado classique (en y ajoutant du piano par exemple) mais sans le renier ; très représentatif aussi de la force des textes qu’elle chante : ici, c’est le désir qu’elle exprime, plus loin c’est le départ puis le manque d’amour jusqu’à la fin ultime dans Gaivota (Mouette). Et non, je n’ai pas subitement appris le portugais mais tous les textes de l’album sont traduits en français (et en anglais) permettant de se plonger au plus profond des émotions que porte en elle Cristina Banco. Vibrant témoignage à découvrir sur ce disque comme sur scène.

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Radio Blog Chroniques Disques pour écouter deux extraits d’Ulisses

Cristina Branco, le fabuleux voyage du fado : ma chronique très élogieuse pour Sincever suite à sa prestation au Nice Jazz Festival

Cristina Branco sur UniversalMusic.fr, le site en français

Cristina Branco, le site officiel en partie en français, où vous trouverez ses dates de concert (cliquez ici). Elle a encore des dates en France en février, profitez-en!

22 décembre 2005 : Radio Blog Spéciale Clarika

Pour clore l’année en beauté, je consacre ma dernière radio blog à celle qui a été mon coup de coeur en 2005 : Clarika 🙂

Voici 17 titres tous interprétés par Clarika et tirés de ses différents albums. Comme toute la puissance de Clarika n’apparaît que sur scène (lire ma chronique), je commence par deux titres live qui vous en donneront un petit aperçu. Ces titres ont été enregistrés au Divan du Monde le 19 novembre 2005, concert auquel j’ai assisté et que j’avais enregistré. Mais ayant effacé presque tous mes mp3, c’est grâce à ninon que peux vous faire écouter ces extraits. Merci à elle 🙂 D’autres titres live avec les irrésistibles interventions de Clarika entre les chansons dans l’Espace Privé.

Le troisième titre de cette playlist, Marco, est un inédit écrit et composé par Jean-Jacques Nyssen pour soutenir la famille de Marc Beltra, un étudiant français disparu en Colombie il y a 2 ans dans l’indifférence médiatique. Cette chanson et plus d’infos sur le site de Marc Beltra.

Les chansons qui suivent sont à écouter depuis la page Radio Blog ou en

cliquant ici. Bonne écoute 🙂

	Live au Divan du Monde (19/11/05) : Non ça s’peut pas (live) Patricia (live) Inédit pour Marc Beltra : Marco
	Extraits de Joker (2005) : Joker Ne me demande pas L’avant-dernier
	Extraits de La fille, tu sais (2001) : Les garçons dans les vestiaires Ton pull-over We are the losers	La fille tu sais Marie-Rose La vénus en caoutchouc Cher cousin
	Extraits de Ca s’peut pas (1996) : Beau comme garçon Avec Luc La vieille au chat J’suis game over

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Clarika : tous les liens dans ma chronique d’hier

Radio Blog : toutes les playlists sur cette page avec d’autres titres de Clarika

12 novembre 2005 : Chroniques disques sur ma Radio Blog

Cette toute nouvelle playlist permet enfin d’illustrer les CD que je chronique dans ce blog.

Voici 16 nouveaux titres à écouter tirés des albums que j’ai chroniqués dans mon Blog Disques. Certains de ces albums se trouvent aussi dans une autre playlist où vous pourrez en écouter plus … avant, j’espère, d’acheter ces disques 😉 Les chansons sont classées en fonction de la date des chroniques à partir de la plus récente et vous pouvez déjà écouter Cristina Branco qui fera l’objet de ma prochaine chronique. Cette playlist sera remise à jour à chaque nouvelle chronique.

Pour lire les chroniques, il suffit de cliquer sur le nom des albums.

Pour écouter les titres, il vous suffit de

cliquer ici. Bonne écoute 🙂

Ulisses, Cristina Branco (2005) : Sonhei que estava em Potugal / Anda Luzia ; Alfonsina y el mar

La suite …, La Grande Sophie (2005) : Petite princesse ; La fille du bord de mer

Joker, Clarika (2005) : Attache-moi ; Toi pour moi

Songs about Jane, Maroon 5 (2005) : This love ; Sunday morning

L’homme du moment, Alexis HK (2005) : Coming out ; L’homme du moment

Pauline Croze, Pauline Croze (2005) : T’es beau ; M’en voulez-vous?

Le Train des Enfoirés , Les Enfoirés (2005) : Ne me quitte pas (Catherine Lara, Hélène Ségara, Claire Keim, Jenifer)

Rodéo, Zazie (2004) : J’arrive

Epures, William Sheller (2004) : Loulou

A la faveur de l’automne, Tété (2003) : Les matins de peu

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Blog Disques et Chansons : toutes les chroniques

Radio Blog : toutes les playlists

25 octobre 2005 : Mes albums importants sur ma Radio Blog

On continue la liste de mes albums préférés avec 17 albums importants dont l’album du moment. Un titre de chaque se retrouve sur ma Radio Blog.

Voici 17 titres illustrant chacun un album qui m’a marqué, à un moment ou à un autre et qui permettent de faire un tour d’horizon de la musique que j’aime. Evitant la plupart du temps les « singles », la balade que je vous propose passe aussi bien par des classiques que par des découvertes, les albums étant classés du plus récent au plus ancien. Ces titres sont à écouter depuis la page Radio Blog ou en
cliquant ici. Bonne écoute 🙂

Joker, Clarika (2005) : Je mens

Pauline Croze, Pauline Croze (2005) : Je ferai sans

A la faveur de l’automne, Tété (2003) : Une bonne paire de claques

Juke Box, Les Valentins (2001) : C’est bien chez vous

Sunnyside (P.A.L),
jj gilmour (2001) : Believe me now

Tu devrais chanter,
William Sheller (1998) : Les orgueilleuses

Blue moves,
Elton John (1976, réédité en 1997) : Tonight

Calling, Noa (1996) : Mark of Cain

Belém, Louis Bariohay (1995) : Belém

Bienvenue chez moi,
Florent Pagny (1995) : I don’t know (en duo avec Noa)

Zen, Zazie (1995) : Homme sweet homme

Love and Peace, A tribute to Horace Silver,
Dee Dee Bridgewater (1995) : You happened my way

Qui sème le vent récolte le tempo,
Mc Solaar (1991) : Caroline

Ami ou ennemi, Maurane (1991) : Tant c’était bon

Eric Clapton Story,
Eric Clapton (1990) : Let it grow

Carte Postale,
Francis Cabrel (1981) : Comme une madone oubliée

Starmania,
Luc Plamondon et Michel Berger (1979) : Les adieux d’un sex symbol – Diane Dufresne

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16 octobre 2005 : Mes albums indispensables sur ma Radio Blog

La liste de mes albums préférés commence par 9 albums indispensables. Désormais, écoutez des extraits de chacun d’un sur ma Radio Blog.

Comme promis, ma Radio Blog se complète peu à peu de nouveaux titres d’artistes divers. Cette fois-ci, j’ai choisi de mettre à l’honneur mes albums préférés. Avant de passer à mes albums « importants », je commence par 17 titres extraits de mes albums « indispensables » :

Entre gris clair et gris foncé, Jean-Jacques Goldman (1987) : (Intro) A quoi tu sers – Puisque tu pars

Rouge, Fredericks, Goldman, Jones (1993) : Elle avait 17 ans – Fermer les yeux

Mama Said, Lenny Kravitz (1991) : Fields of joy – The difference is why

Five, Lenny Kravitz (1998) : Live – I belong to you

Augustin et Anita, Daran (2000) : L’eau – Mékong

Rodéo, Zazie (2004) : Toc toc toc – La dolce vita

L’Affaire Louis Trio, L’Affaire Louis Trio (1997) : Le palais idéal – Les quatre vérités

Wildflowers, Tom Petty (1994) : A higher place – It’s good to be king

Concerto pour clarinette en La majeur K622, Mozart,
The Academy of Ancient Music (1986) : Adagio

J’ai donc choisi 2 titres pour illustrer chacun de ces albums à part Mozart pour lequel j’ai choisi le 2ème mouvement du concerto pour clarinette. Je n’ai pas forcément choisi mes 2 titres préférés de chaque album ni forcément les plus représentatifs. J’ai plutôt essayé de créer un ensemble reflétant ce que ces albums ont représenté pour moi au moment où je les ai découverts. J’espère que cette playlist vous plaira. En tout cas, elle vous permettra de mieux me découvrir. Pour l’écouter, se rendre sur la page Radio Blog ou

cliquer ici. Bonne écoute 😉

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05 octobre 2005 : La Grande Sophie passe à « La suite … » en force

Elle aime les gens, elle aime le Rock’n Roll : découvrez le nouvel album de la Grande Sophie

Révélée par le tube « Martin » extrait de son deuxième album, La Grande Sophie a ensuite sorti « Et si c’était moi » avec les incontournables titres « Du courage » et « On savait (devenir grand) ». Reine du portrait, LGS, comme on l’appelle, sait mettre en scène de petites histoires révélant des personnages bien marqués (hommes parfois, femmes souvent) confrontés aux difficultés du monde et au temps qui passe. LGS avait tout pour nous concocter un nouveau disque mi-électro mi-acoustique, prenant place dans la nouvelle scène française.

Eh bien non ! Si « La suite … » de ses aventures oscille toujours entre personnages mal dans leur peau et messages positifs, c’est le son qui a pris un virage : « J’aime le rock’n Roll » avoue-t-elle. La Grande Sophie est née de la scène rock et elle le prouve. Surfant sur une tendance grosses-guitares-sur-une-mélodie-et-des-textes-en-français qu’elle a largement anticipée, LGS a voulu retrouver sur disque l’esprit brut de la scène. Et elle y réussit. Elle est aidée en cela par Uminski, réalisateur de l’album, qui poursuit lui-même une carrière punk-rock, jouant sur l’album basses et guitares électriques, LGS se réservant la guitare acoustique. Dès le deuxième titre, les guitares rugissent sans interruption et le son est là, bien présent. L’album est très uniforme et nettement plus rock que pop. Du coup, peu de titres se détachent à la première écoute. On retiendra tout de même « Je ne changerai jamais » (logiquement le premier extrait), « La suite, le milieu la fin », « La fille du bord de mer » (rien a voir avec Arno) et même pourquoi pas le « Psy psychanalyste » qui colle à l’oreille. En tout cas, un disque fait pour vous mettre en forme et qui y arrive 🙂

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La Grande Sophie, le site officiel

La Grande Sophie, un site de fan

Inoxydable.net, un site consacré notamment à LGS, Clarika et Jean-Jacques Nyssen

02 octobre 2005 : Radio Blog – 5 nouvelles playlists

Après le lancement de ma Radio Blog avec mes inédits, cinq nouvelles playlists viennent s’ajouter. A chacun sa Radio Blog !

Jusque-là, vous pouviez écouter les titres de mes albums ou mes titres inédits un par un en cliquant sur le lien correspondant. Désormais, un choisissant votre Radio Blog, vous pouvez écouter tout l’album Ma Vertu, tout l’album Ange Heureux ou tous les inédits, sans interruption et en zappant éventuellement tel ou tel titre. C’est le petit plus Radio Blog 😉 Autre possibilité, choisir « L’intégrale – Eric Maïolino » pour enchaîner tous mes titres. C’est ça le progrès 😉

Jusque-là, je vous parlais d’un disque ou d’un artiste en vous donnant les liens pour en savoir plus. Désormais, chaque chronique musicale sera accompagnée d’un titre à écouter sur la Radio Blog. Bon ok, je n’ai pas inventé le principe mais vous avouerez que je vous soigne. Des fois, je me dis que je suis trop bon lol

Bref, vous pouvez dores et déjà écouter les 18 titres du Lab LGBT diffusé sur DBC le 16 mai dernier à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre l’Homophobie. Bientôt des playlists mettant en sons mes albums préférés, mes chroniques concerts ou mes chroniques disques par exemple. Le tout venant grossir les rangs de « L’intégrale – Divers artistes ». Bonne écoute 😉

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Radio Blog : la page où vous retrouverez les 6 playlists actuelles et les suivantes

LAB LGBT, la playlist : mon article du 16 mai

28 septembre 2005 : Putain, 3 mois !

Depuis une semaine, le numéro d’automne de Chorus est en kiosque avec Goldman pour une interview « exclusive ». Alors, scoop ou pas scoop?

Le magazine Chorus devait rencontrer Goldman pour évoquer la sortie son nouvel album [voir note 3]. Mais peu avant l’entretien, c’est le drame. Une rumeur parcourt les médias, Goldman aurait décidé d’arrêter la chanson. Pour être clair, cette nouvelle m’est parvenue … au moment où elle était démentie! Mais lors de l’interview de Chorus, la question, angoissante, se posait [voir note 3]. Alors ?

En fait, Goldman n’a plus le temps d’écrire : lire des livres, faire du vélo, coiffer ses cheveux en avant, jouer au tennis, s’occuper de sa petite fille (je veux dire sa fille qui est petite), tout ça, ça l’occupe le Jean-Jacques. En plus, il a l’impression d’écrire toujours la même chanson. Et ça ne date pas d’hier. Il y a 15 ans, dans le 2ème Taratata, Goldman avouait s’être déjà « auto-pompé » ce à quoi Nagui répliquait qu’il devait être très souple … Même en enregistrant « Entre gris clair et gris foncé » il avait « l’impression d’être en train de tirer [ses] dernières cartouches ». Du coup, il y a 5 ans, il n’avait « pas envie de faire » un nouvel album mais, comme il s’y était engagé, il a finalement écrit ses « Chansons pour les pieds » (je n’ai pas dit avec). Il a ensuite continuer de les traîner (les pieds) pour le dernier Céline Dion (fait à plusieurs) puis encore « quelques petites choses ».

Depuis, plus rien. « Plus du tout de guitare » et
« plus l’énergie nécessaire » à la remise en route d’un album. Et cela risque de durer « encore plusieurs années » [voir note 3]. C’est avec une vraie franchise que Goldman répond à ces questions. A propos des dernières Victoires de la musique où il a été élu « Chanteur des 20 ans », il explique pourquoi il n’était pas présent et pourquoi il n’a pas réagi : « J’ai toujours essayé de me protéger de ce genre de choses – émotionnellement parlant. Car si tu acceptes d’entrer dans le jeu, tu vas être très touché aussi par les marques d’antipathie. Mieux vaut mettre des distances. Pour survivre dans ce métier-là, où l’on est souvent vulnérable, il faut savoir mettre une certaine distance entre les hommages et toi . De la même manière qu’entre les critiques et toi. » Etonnant.

Le journaliste lui propose ensuite de reprendre toute sa carrière. Cool 🙂 Taï Phong, pour commencer : pas d’affinités avec les membres du groupe ni avec leur style musical, « ce n’était pas du tout ce [qu’il] aimait » mais ça lui permettait de « tenter une véritable expérience professionnelle ». Voilà qui est clair. Après avoir quitté le groupe, il essaie en vain de placer ses titres. L’éditeur Marc Lumbroso lui propose finalement d’enregistrer son premier album [voir note 3]. Oui, au fait, c’est quoi cette note 3, à laquelle on nous renvoie tout le temps? Je lis : « Du fait de sa longueur exceptionnelle, cet entretien est découpé en deux parties : la seconde (et la plus importante, dans laquelle Goldman commente notamment toute son ouvre discographique) sera publiée dans le n° 54 de l’hiver 2005- 2006 de Chorus, à paraître le 21 décembre prochain. » Ah ben d’accord, Goldman s’apprêtait à commenter tous ses albums et parler de ses projets mais il faudra encore trois mois. Putain, 3 mois !

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Chorus, le site : retrouvez en ligne la présentation de l’interview de JJG, quelques photos capillairement surprenantes et le sommaire du magazine. Dans ce numéro d’automne, une rencontre avec Clarika et un portrait de Pauline Croze intéressants : le n°53 est en vente actuellement et je ne vous ai pas tout dit sur JJG, n’hésitez pas!

26 septembre 2005 : Le Joker de Clarika : bien joué !

Tombé amoureux de la surprenante Clarika en première partie de Zazie, j’attendais impatiemment la sortie de son nouvel album. Et ça en valait la peine.

Enfin, il est là, entre mes mains, le quatrième album de Clarika et, pour moi, le seul, le vrai. Les titres de Clarika tournaient déjà sur certaines ondes (et surtout France Inter) : « Les garçons dans les vestiaires » délicieusement coquin, « We are the losers », le sublime « Non, ça s’peut pas » qui m’a toujours fait pleurer ou « Beau comme garçon » démontant tous les stéréotypes des bogosses (comme on ne disait pas encore) : « T’es beau comme garçon mais y’a tant d’air dans ta tête qu’on peut y faire de l’avion ».

Pourtant, il manquait un petit quelque chose. Depuis son premier album, les titres de Clarika sont mis en musique par son compagnon Jean-Jacques Nyssen qui avait notamment produit un album minimaliste accompagné de « son orchestre dans sa chambre ». De lui, Clarika hérite d’une musique très acoustique augmenté d’un côté électro, effleuré dans le
deuxième album et plus réussi dans le
troisième, entre électro-rock et rock acoustique. Des titres à fleur de peau, une écriture de presque rien mais si profonde. Que manquait-il?

Il manquait d’abord la scène. Tout a basculé, ce jour d’août où, juste avant Zazie, une fille aux yeux pétillants et aux cheveux rebelles a transformé la folie douce de ses disques en une pure folie scénique ouvrant son coeur jusqu’à l’hystérie, transportant le public dans un monde inconnu où les larmes de rire manquent toujours de tomber dans le drame. La révélation 🙂

Mais il manquait encore le disque. Ou plutôt LE disque. Et le voilà, Joker, sorti aujourd’hui. Sur le livret, Clarika se retrouve accompagnée de son double sombre. Une fois la pochette retournée, on s’aperçoit que la vraie Clarika n’est pas forcément celle qu’on croit. Effectivement, le disque est à la fois sombre et lumineux, avec un son enfin à la hauteur et des chansons superbes. Joker s’ouvre sur le petit bijou de 2 minutes, « Je mens » puis enchaîne sur le single « Joker » et son refrain accrocheur (« Qui vais-je tirer ») : « Aura-t-il eu une expérience une fois, avec un animal?
Aura-t-il beaucoup d’expérience avec les femmes en général«  lol « Attache-moi », très bien écrit, amène un son pop-rock toutes guitares dehors qui promet de passer très bien en radio. Puis « Les patineurs » nous font glisser vers l’Est sur encore un beau texte (« Roulez patins que s’embrassent le feu et la glace »). Puis « Ne me demande pas », plébiscitée par les spectateurs de Zazie, amène son lot de perles : « Je ferai tout pour toi (…) Sortir avec Julien Courbet si ça t’fait kiffer ». J’adooore 🙂 Mais tous ceux qui connaissent la version live ont hâte de la revoir sur scène : quel pied !! Vivement le 19 novembre au Divan du Monde.

Le plus beau reste pourtant à venir. Ce que Clarika réussit le mieux et qui n’appartient qu’à elle, elle le donne à « Patricia ». Avec des petits riens, Clarika fait un portrait d’une sensibilité exempte de sensiblerie. Jamais le fil entre la légèreté et le drame n’est aussi ténu et au bout de quelques mesures, les larmes me montent aux yeux. Désormais, quand je la réécoute, c’est tout de suite. Si « chef d’oeuvre » n’était pas si grandiloquent, je dirais que « Patricia » est un chef d’oeuvre. Le temps de s’en remettre, on oublie de se demander « De quoi c’est fait », comme l’ont écrit Marie Nimiez et Thierry Illouz sur une musique d’Art Mengo, pour retrouver vraiment le sourire sur « Toi pour moi ». Rock sixties et formules qu’on adore : « T’es mon Céline Dion au Stade de France » lol Prenant presque la suite de « Tu dors tout l’temps » sur son premier album (« J’attendrais pas 100 ans »), le titre est parsemé d’interjections du genre « Tu m’énerves » qu’on imagine déjà puissance 10 sur scène 😉 « La bimbo » acoustique nous fait passer un très bon moment dans une ambiance ensoleillée. « L’avant-dernier » des nouveaux titres, aux arrangements pop, est un hommage malin à celui qui n’est « pas le Der des Der, ni The last but not the least » puis on termine sur le glaçant « Je t’aimais mieux » (quand t’étais mort) où Clarika manie plus que jamais l’humour noir à froid.

On ne termine pas tout à fait puisque l’album propose encore 2 bonus : la version duo de « Non, ça s’peut pas » avec Lavilliers (et voilà, je me remets à pleurer) dont la maison de disque avait raté la sortie en single et « L’océan des possibles » avec Jonasz qui l’avait composé pour un album de Sol en Si en 1999. Avec son Joker, Clarika dévoile tout son jeu et fait un carreau dans nos coeurs. Elle a enfin de quoi remporter la partie.

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Le site officiel, tout nouveau

Le site non-officiel, plus ancien donc plus complet

Le mot de Clarika sur le forum de Zazie pour remercier les fans!! Sur le même forum, mes impressions en direct à la découverte de Joker ou encore la saga de la mère de Clarika sur la tournée de Zazie 🙂

Interview de Clarika sur le site des Editions Media Plein Sud

Mes albums préférés où Joker devient l’album du moment

Ma chronique sur le concert de Zazie

21 septembre 2005 : Ma Radio Blog

Ca y est ! Comme tout le monde (enfin presque), j’ai ma propre Radio Blog. Si vous ne savez pas ce que c’est, regardez en dessous 🙂

Bref, en cette rentrée, il me fallait ma Radio Blog pour accompagner les changements du site. Alors je vois certains blasés du surf pouffant doucement, du genre : « Wharf, alors lui il a que 5 titres dans sa radio Blog? Et son ipod, c’est un ultra-mini-nano à 2 ko ou quoi? ». Ce à quoi, je réponds : attention, premièrement je débute dans la radio blog et deuxièmement, je suis pas du genre à tout mettre en vrac dans une même playlist, ce serait mal me connaître. Je vais petit à petit créer différentes playlists et chacun pourra choisir la sienne. Et là, ça rigole moins 😉 Mais enfin bon, pour l’instant, tout reste à faire. Rendez-vous bientôt.

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Radio Blog pour afficher la page réservée à ma Radio Blog et bientôt mes Radio Blogs

radio.blog.club pour ceux qui veulent leur radio.blog

20 septembre 2005 : Ange Heureux (live 2005)

Derrière son aspect de nom de code, Ange Heureux (live 2005) est le premier de mes enregistrements en public. En tout cas, le premier que je présente.

Jusqu’ici, je vous avais proposé des titres enregistrés en studio ou des maquettes réalisées « à la maison ». Or mon concert du 21 avril dernier au Bar en Biais avait été filmé. Je peux donc à présent vous présenter des versions audio et vidéo de cette prestation. Les gagnants de mon CD collector « Inédits Eté 2005 » (voir la nouvelle rubrique Discographie) ont eu la primeur de ces premiers titres live. Puis un premier extrait a été disponible en avant-première pour les abonnés de la newsletter et le voici désormais offert à tous.

Il s’agit du titre Ange Heureux joué dans une version guitare solo assez différente de la version album où toutes les guitares étaient signées Louis Bariohay. Le « petit plus » Maïolino, c’est la participation du public dans les choeurs. Avant la chanson, j’ai en effet fait répéter aux spectateurs les « Na na na » qui ponctuent la chanson. Autant les paroles ne posaient pas problème, autant la mélodie … Bref, un bon souvenir 😉 J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi. Bon concert !

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Inédits : pour écouter et télécharger Ange Heureux (live 2005), répétitions en intro comprises.

Vidéos : une nouvelle page inaugurée par la vidéo de Ange Heureux (live 2005)

Ange Heureux : pour écouter la version studio et lire les paroles

28 août 2005 : Maroon 5, Alexis HK : l’album et l’homme du moment

Songs about Jane s’ajoute à la liste de mes albums préférés tandis que L’homme du moment joue le rôle d’outsider.

Pour être honnête, cet article aurait dû être rédigé il y a presque 2 mois. Les choses ont commencé petit à petit. Les tubes de Maroon 5 tournaient pas mal à la radio : « This love », « She will be loved », « Sunday morning » et le nom de Maroon 5 commençait à servir de référence pour évoquer un certain son. Puis « She will be loved » s’est retrouvé par hasard sur mon ordinateur sous le faux titre de « Bad day » par Daniel Powter. Enfin, David a raconté sur son blog avoir acheté Songs about Jane. Bref, quand je me suis retrouvé face à l’album à la FNAC, je l’ai naturellement ajouté à mon panier 😉 Depuis, les titres 1 à 8 tournent sans arrêt. Disons-le tout de suite, les 4 derniers titres me semblent un peu en dessous sauf peut-être « Not coming home' » bien qu’étonnamment enregistré en live. Mais il reste 8 petits bijoux soul aux sonorités percutantes et subtiles à la fois. Héritier de Steevie Wonder, un peu comme un Jamiroquai moins funky, Maroon 5 est indissociable de la voix de son chanteur Adam Levine dont le timbre est pour beaucoup dans la séduction de la musique du groupe. Ces 8 titres vous collent immédiatement aux oreilles avec en point d’orgue le jazzy « Sunday morning ». Une merveille.

A la même époque, j’achetais L’homme du moment d’Alexis HK. Déjà très intéressé par ses deux premiers singles, je voulais en savoir plus. J’espérais aussi le voir sur scène pendant l’été à Grasse mais il jouait le même soir qu’Ilene Barnes et Matmatah, il fallait choisir. J’avais connu Alexis HK avec le titre « C’que t’es belle ». Le côté facile de l’apologie de la boisson m’avait plutôt déplu. Cela a donc été une bonne surprise que de découvrir le premier extrait de son nouvel album. « L’homme du moment » est une chanson cinglante sur un personnage capable de tout sacrifier à son ambition : « L’homme du moment, m’man tu seras fière. J’y pense en avançant dans l’allée du cimetière ». Des arrangements subtils et un refrain très accrocheur ont fini par me rendre la chanson indispensable. La surprise a été encore plus grande quand j’ai entendu « Coming out », le deuxième extrait et son refrain à nouveau accrocheur: « Je me suis fait belle, belle, belle pour aller les voir » raconte un garçon qui prend le train pour aller annoncer à ses parents les « mutations » qui lui sont arrivé. Rarement une chanson aura parlé aussi simplement la transexualité. A partir de là, il me fallait l’album.

Dès le début, Alexis HK pose son style. On parcourt des portraits de personnages bien particuliers, ou même de leur chien (« Chien de vieille » vient de donner lieu à un clip). Puis viennent les trois titres indispensables, les 2 singles suivis de « Tandis… » racontant la scène étonnante que découvre un homme rentré plus tôt de sa réunion. Ce titre témoigne du goût prononcé d’Alexis HK pour les mots. Après avoir écouté « Le grand Pan » un peu plus tard, j’ai d’ailleurs été frappé de constater que ce titre était construit comme du Brassens avant de m’apercevoir … que c’était une reprise de Brassens. Cela montre combien Alexis HK, qui se situe dans une grande tradition de la chanson française, arrive à en donner une version moderne et très personnelle. Bien que baignées d’accordéon, par exemple, ses chansons ne font jamais penser à du musette. Avec au moins 3 titres tournant en boucle, L’homme du moment est donc devenu aussi un des mes albums préférés.

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Suite au clip de James Blunt que j’ai vu hier soir sur W9, petit cours de censure ordinaire des mots.

Depuis que j’ai la Freebox TV, je peux faire le malin en parlant d’émissions passant sur France 4, ex-Festival, ou W9, la demi-chaîne musicale crée par M6 (retournez le sigle!). Du coup, je regarde des clips et j’ai été assez frappé de la comparaison entre deux d’entre eux. Dans le clip Matador de Mickey 3d, le héros fonce sur tout ce qui est rouge (pas besoin de commenter) et, peu à peu, la farce se transforme en drame jusqu’à la scène finale où le héros hésite à sauter de son balcon sur le camion rouge des pompiers … James Blunt, quant à lui, se défait peu à peu de ses habits et de ses affaires pour aller se jeter du haut d’une falaise dans la mer. Suicide ou délivrance ? Dans chacun des cas, l’interprétation est libre.

Mais c’est quelque chose de bien particulier qui m’a frappé dans le clip de « You’re beautiful », un seul mot en fait. Dans la version que je connaissais, James chante dans un couplet « I was fucking high » qu’on pourrait traduire par « putain, je planais complètement » (il tombe amoureux …). Or, dans la version du clip, il dit « I was flying high« , « je volais haut« . James Blunt a beau être anglais, il s’est plié à la loi des médias américains qui, depuis une quinzaine d’années font la chasse aux mots grossiers. Oui, aux mots seulement, pas aux idées : soyez vulgaires mais ne soyez pas grossiers. Il y a eu d’abord la création du fameux « Parental Advisory » collé sur les pochettes des disques contenant des propos jugés choquants par les associations de parents, principalement des disques de rap d’ailleurs et qui a fini par représenter évidemment un attrait pour les ados en mal de sensations. Puis, les radios et les télés se sont mis à diffuser les titres issus de ces mêmes disques (ben oui, y’a pas de raison, on va pas se priver de faire du fric) mais en bipant tous les mots grossiers, essentiellement le célèbre « fuck ». Puis, la technique numérique progressant, les producteurs ont fourni aux médias des versions expurgées où le mot était en fait « effacé » de la bande. L’exemple le plus récent étant le fameux tube de Eamon « Fuck it (I Don’t Want You Back) » devenu « F**k it (I Don’t Want You Back) », seul le F traînant encore dans les versions radio/télé.

Pour des français, cet état d’esprit est plutôt étonnant. Encore une fois, le contenu d’un titre peut être pervers au-delà d’un simple fuck qui traîne d’autant plus qu’on le remarque souvent plus par son absence que par sa présence. Mais il y a mieux : Olivier Cachin racontait sur France Inter comment les rappeurs américains les plus radicaux étaient choqués d’entendre à la radio française les versions non censurées de leurs propres titres. « Comment vous passez ça alors que des enfants peuvent être à l’écoute ? ». Cette culture du « politiquement correct » est non seulement intégrée mais défendue par eux, aussi surprenant que cela puisse paraître. La France et les Etats Unis : deux cultures qui ont parfois du mal à se comprendre.

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Mickey3d, le site officiel

James Blunt, le site officiel

ABC des Tablatures, le site de partitions français le plus complet que je connaisse. N’hésitez pas à vous inscrire gratuitement. Pour « You’re beautiful », plusieurs tablatures ont été proposées par les internautes mais la mienne qui était pourtant la plus complète o) n’a pas été mise en ligne 🙁

Système Disque, l’émission de Valli sur France Inter, était consacrée en décembre dernier à la censure avec comme invité notamment Olivier Cachin de Radikal

Derrière ce clin d’oeil un peu limite à Boby Lapointe, se cache un coup de coeur pour une jeune chanteuse : KT (prononcez Katie) Tunstall

Voilà déjà un moment que j’entends « Black Horse and The Cherry Tree » tourner sur les ondes de France Inter, en tout cas dans l’émission de Laurent Lavige : un rythme puissant, des coeurs bien sentis, une voix rauque étonnante, j’adorais déjà. Les autres chansons de l’album me semblaient d’un pop-rock plus classique mais je n’avais encore jamais vu KT.

Or, elle était l’invitée du dernier Taratata. C’est un petit bout de femme qui arrive sur scène avec sa guitare en bandoulière. Devant elle, un micro, un tambourin et une certaine petite boîte qui lui permet d’enregistrer en direct des parties de la chanson (percu, choeurs …) et de les répéter à l’envi en les superposant pendant qu’elle joue et chante. Mais ceci ne serait que gadget si KT ne dégageait pas une énergie incroyable, d’un bout à l’autre de sa prestation qui a électrisé le public de l’émission : un très grand moment !

Taratata, déjà passée sur France 4, est diffusée ce soir sur France 3 avec entre autres De Palmas, Cabrel venu pour un duo, Louis Chédid, Matmatah, James Blunt … A noter Jeanne Cherhal et Albin de la Simone chantant Les Papillons avec Chédid et dans les yeux, une part d’enfance retrouvée. Quel âge avaient-ils à l’époque de cette chanson? Comme moi, ils ne devaient pas être vieux 😉 Mais vraiment, encore une fois, ne ratez pas KT !

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Le site officiel de KT Tunstall

Le site de Taratata

Lisez mon article sur le concert de Miossec avec, en première partie, Nosfell qui utilise la même petite boîte que KT.

Il y a 6 mois, un groupe d’artistes indépendants, touché par la catastrophe en Asie, a décidé de s’unir pour apporter, loin des grosses maisons de disques, sa pierre à l’édifice.

Les médias aiment les chiffres ronds : tout événement finit par être oublié pour ne revivre qu’à certains dates symboliques. Ainsi en va-t-il du Tsunami de décembre dernier : les six mois sonnent l’heure du bilan.

Je ne vais pas refaire l’historique de la mobilisation et des contradictions de l’aide humanitaire. On sait aujourd’hui que l’action rapide a été surmédiatisée, que la reconstruction commence lentement et qu’une très grande partie des dons est encore à utiliser. Mais je laisse la Cour des Comptes s’occuper de ce volet-là.

En tant qu’artiste, c’est l’histoire d’une chanson que je vous raconterai ici. « Quand le temps avance » a été écrite et enregistrée suite à la catastrophe par un groupe d’artistes indépendants, Les Autoprods pour l’Asie, spécialement réuni pour l’occasion. Le but était, modestement, d’apporter une contribution aux dons en proposant de télécharger ce titre au profit d’une organisation humanitaire.

Malheureusement, les grandes ONG n’ont pas compris une démarche non soutenue par les grosses maisons de disques, quand aux petites organisations, le contact n’a pas été plus fructueux. La « Tsunami song » est donc aujourd’hui un témoignage de la mobilisation des artistes et de leurs difficultés face à l’aide humanitaire comme une trace audible que des gens continuent à souffrir, en Asie ou ailleurs, et que nous ne devons pas désespérer de les aider.

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Cliquez ici pour écouter la Tsunami song

Cliquez ici pour télécharger gratuitement la Tsunami song et diffusez-la le plus largement possible pour ne pas laisser gagner le silence de l’oubli

Le site des Autoprods pour l’Asie raconte l’aventure de la chanson et présente les artistes qui ont participé au projet

L’interview d’Eric Parmantier du 16/04 et celle du 19/05 sur musiciens.biz traduisent bien l’évolution du projet

Le site Ecoles Différentes fait le bilan de la mobilisation humanitaire grâce à 2 dépêches AFP

Après sa diffusion dans mon émission Le LAB LGBT, voici en écoute ma reprise guitare/voix du titre Un garçon pas comme les autres (Ziggy).

Quand Starmania est sorti, j’avais 5 ans. Autant dire que je suis né avec Starmania. Une amie de ma mère avait le 33 tours et elle nous l’avait enregistré sur une cassette. Aujourd’hui, on dirait piratage. A l’époque, on disait repiquage. Ou amitié. Quand on partait à la montagne, ma mère emportait un radio cassette dans la voiture et on écoutait systématiquement Starmania et Carte Postale de Francis Cabrel. Les deux albums restent indissociables de mon enfance.

A l’époque, c’était le personnage de Marie-Jeanne qui me touchait le plus, cette pauvre fille qui a tiré le mauvais numéro, dont le seul plaisir est de gratter sa guitare et qui aime un garçon qui ne l’aimera jamais. C’est bien plus tard que j’ai compris en quoi ça me concernait. Puis le vinyle repiqué a cédé la place au CD. Le rouge d’abord, incomplet, puis le bleu où j’ai découvert le SOS d’un terrien en détresse par Balavoine. Coup de foudre immédiat. Curieusement, ce titre n’apparaissait pas dans le 33 tours original par contre on avait droit à la croquignolesque chanson de l’extraterrestre qui vaut le détour 😉 (« Qu’est-ce que c’est que cette starmania? »)

25 ans plus tard, retour à la case départ. Après les multiples versions scéniques que je n’ai pas vues, après les multiples reprises, j’ai choisi de terminer mon LAB LGBT enregistré pour DBC par une reprise guitare-voix du célèbre « Un garçon pas comme les autres » plus connu sous le nom de Ziggy. On revient toujours à ses amours d’enfance.

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Ecoutez Ziggy en streaming bas débit ou haut débit. Le mp3 téléchargeable n’est disponible qu’aux abonnés de la newsletter (lien donné dans la lettre)

Retrouvez la liste complète des titres diffusés dans le LAB LGBT

Voyez mes autres albums de référence

Le LAB a maintenant été diffusé. Retrouvez la liste des chansons de ce programme lesbien, gay, bi et trans.

Merci à tous les auditeurs. Et si vous voulez être diffusé(e) dans le prochain LAB LGBT, contactez-moi 😉

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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LAB LGBT (Lesbien, Gay, Bi, Trans) : rediffusion sur DBC jeudi 19 mai à 22h30 (retrouvez-moi en direct sur le chat) et dimanche 22 mai à 13h.

Stéphane Corbin : retrouvez son univers mélancolique balancé de dérision, sa voix envoûtante posée sur son piano dans son album Optimiste.

Vincent Eyr :
à partir du folk/rock, Vincent a créé son propre style. Beaucoup de titres en mp3 sur son site.

Lundi 16 mai, veille de la Journée Mondiale de Lutte contre l’Homophobie, je présenterai à la radio des chansons qui ont parlé des homos.

Sos Homophobie vient de présenter son rapport d’activité pour l’année 2004. La création du PACS et la présence accrue des homos dans les médias ou dans les débats politiques peuvent donner l’impression que l’homophobie est quasiment une chose du passé. Il n’en est rien, les mentalités mettront plus de temps à évoluer que les lois. En 2004, l’association Sos Homophobie a reçu 1141 témoignages (dont 82% concernent des témoignages d’homophobie) contre 86 en 2003 et 148 en 2004. Cette augmentation est liée à celle de la structure mais on voit bien que rien n’est gagné d’autant que 13% de ces témoignages concernent des agressions physiques homophobes. Et le domaine où l’homophobie est la plus forte reste le milieu du travail (brimades et du harcèlement de la part des collègues ou des supérieurs).

Dans ce contexte, l’association IDAHO [International Day Against Homophobia] lance mardi 17 mai la Journée Mondiale de Lutte contre l’Homophobie : actions culturelles, préventives, associatives contribueront à sensibiliser le public au problème de l’homophobie. Une pétition pour la reconnaissance officielle de cette journée est d’ailleurs à signer et sera remise mardi aux autorités de chaque pays impliqué.

Pour ma part, j’ai choisi d’agir dans le domaine que je connais le mieux : la chanson. Chaque lundi, à 21h30, la webradio DBC organise un espace de libre création ouvert à tous. Je m’en suis emparé pour créer une émission autour de chansons, connues ou moins connues, qui traitent d’un aspect de l’homosexualité (la visibilité, le coming-out, l’homosexualité féminine, le rejet familial, la bisexualité, la transexualité, l’homoparentalité …). Le choix était vaste : je me suis contenté d’une sélection incomplète mais personnelle. Je diffuserai aussi deux de mes titres ainsi qu’une reprise acoustique enregistrée spécialement pour l’occasion. Mais je n’en dis pas plus, la liste des chansons sera disponible ici-même … juste après la diffusion de l’émission. Encore un peu de patience 😉

Eric_M (catégories Disques-Chansons & Société)

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LAB LGBT (Lesbien, Gay, Bi, Trans) lundi 16 mai à 21h30 sur DBC. Rediffusion jeudi 19 mai à 22h30 et dimanche 22 mai à 13h. Retrouvez-moi en direct sur le chat de la radio lundi et jeudi pendant l’émission.

Interview : pour en savoir plus sur le LAB LGBT, lisez l’interview que m’a consacré musiciens.biz

IDAHO [International Day Against Homophobia] vous donne la liste des actions prévues pour la journée du 17 mai. Pensez aussi à signer la pétition : déjà plus de 10000 signatures!

Sos Homophobie publiera son rapport mardi 17. Retrouvez sur leur site leurs autres actions ainsi que les moyens de les contacter pour témoigner.

La Ligue des droits de l’Homme participera à la journée du 17. Elle publie Petit manuel de gayrilla, guide pratique à l’usage des jeunes pour lutter contre l’homophobie au quotidien (éditions H&O) car, selon son auteur

Eric Verdier, « trop de jeunes gays n’osent pas répondre à l’homophobie ordinaire et la majorité des adultes ne réagit pas. » Rendez-vous aussi mardi à 17h30 devant l’ambassade du Sénégal à Paris pour protester contre la pénalisation de l’homosexualité dans ce pays

Têtu.com : grâce au quotidien du magazine Têtu, restez en contact chaque jour avec l’actualité des homos. Les infos sur SOS Homophobie et la LDH sont tirées de ce site.

Après 5 ans d’absence,
Taratata revient. N’ayant pas la TNT, j’étais samedi
soir sur France 3, le son à fond pour « Toc toc
toc » et pas question de passer devant l’écran
!

Taratata
est de retour et on l’espère pour longtemps. Nagui
déclarait à TV Hebdo : « Nous sommes partis
du principe de reprendre cette émission comme si elle
ne s’était jamais arrêtée ». C’est
même mieux que ça. Après diverses formules,
plus ou moins intéressantes, l’émission avait
fini par se perdre. Pour ce nouveau numéro, c’est un
retour aux fondamentaux : un invité principal, des
découvertes, des duos, des interviews. En réalité,
cette émission me replonge 12 ans en arrière.

A
l’époque, Taratata était diffusée le
dimanche soir. J’étais en Maths Sup au Lycée
Masséna à Nice et je rentrais chez mes parents
le week-end. Après Lavilliers, Goldman était
l’invité de la deuxième (il avait, je vous le
rappelle, composé le générique). Un dilemme
s’ouvrait alors à moi : soit je regardais cette émission
en direct soit je terminais le travail que j’avais à
faire en « dessin industriel ». Finalement, je n’ai
pas eu le choix, j’ai regardé Goldman et le lendemain
matin, pour la première fois de ma vie, j’ai pompé
le dessin sur un camarade. Bon, je peux l’avouer maintenant,
il y a prescription !

J’ai
donc vu ce nouveau Taratata avec mes yeux de post-adolescent.
C’est drôle comme la mémoire efface les mauvais
souvenirs, je ne me rappelais pas qu’il y ait pu y avoir de
mauvais invités dans Taratata 😉 Pourtant, une règle
assez logique voudrait qu’il y en ait au moins un par émission.
Samedi, c’était Moby. Non content de nous infliger
son dernier tube pathétique (« oui, je sais que
je n’ai pas une belle voix mais je chante quand même »),
Moby est terriblement ennuyeux en interview. Dommage que je
ne puisse pas faire de capture d’écran car j’ai vu
une femme bailler dans le public à ce moment-là,
je vous jure ! Moby a beau traiter Bush de « cow-boy idiot »,
le reste de son discours est vide : « non, je ne suis
pas contre les drogues et le tabac mais je suis pour une vie
saine qui nous permette à tous de vivre jusqu’à
70 ans en pleine possession de nos sz!a^& »é%*lum;$£p=

Excusez-moi, je me suis endormi sur mon clavier 😉 Moby jusqu’à
70 ans, au secours !

Heureusement
que Luke est venu derrière pour réveiller tout
ça, notamment avec l’excellent « Pas assez de toi »
de la Mano Negra. Le chanteur de The Servant a, lui, été
très bon en interview et bravo pour le duo avec le
chanteur de Grand National (quelle voix, ce chanteur ! très
bonne technique et un timbre à craquer). Après
Louis Bertignac (et son duo avec Zazie), Pauline Croze terminait
la liste des invités. Elle avait l’air toute émue
pendant la chanson mais pas trop pendant l’interview. Mais
Pauline, ne t’en fais pas, on t’aime !

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Taratata
: le site officiel avec notamment photos (voir ci-dessus),
livre d’or signé par les artistes et forum

Taratata
: le site non officiel qui s’est effacé devant l’autre
mais qui contient quelques archives qui réveilleront
les souvenirs

Ze
Forum : les fans de Zazie parlent de l’émission
spéciale Zazie et en particulier de l’enregistrement

Le premier album de Pauline
Croze balance nonchalamment entre la fragilité de ses
sentiments et la force de sa parole libertaire.

Pauline Croze est auteur (auteuse?)
compositrice interprète et guitariste. Elle signe toutes
les musiques de son premier album (sauf la dernière)
et quasiment tous les textes, seule ou en collaboration. Avec
quelques fulgurances :

« Mon corps me tient tête, me
fait souvent l’affront, de tourner les talons, de partir à
l’aveuglette » (Dans la chaleur des nuits de
pleine lune)

« Dans les ténèbres j’ai contre-plongé,
J’ai dû mal viser ou bien mal cadrer … » (Je
suis floue). Voir à ce propos ma chanson
« Des clichés« 

« Voilà ce que nous serons plus tard, de vieux
chiens rongeant leurs noces » (Femme fossile)

Car Pauline Croze est féministe. Elle
refuse l’idée d’un sexe plus fort que l’autre, de la
soumission à un homme, du mariage même. C’est
sa liberté qu’elle revendique le plus fort, notamment
dans le très réussi « M’en voulez-vous ? »
dont le texte est écrit par Doriand.
De son côté, Mickaël Furnon de Mickey
3D signe celui de « Mise à nu », le premier
extrait, qui la montre perdue et abandonnée. Si vous
l’avez déjà entendu, vous ne pouvez pas l’oublier
: c’est le genre de titre qui vous trotte dans la tête
toute la journée et dont pourtant vous ne vous lassez
pas.

Ce
titre résume bien d’ailleurs l’univers que Pauline
Croze déploie dans cet album. Cette voix d’abord si
envoûtante, à la fois éraillée
et claire, grave et aiguë ; son jeu de guitare chaloupé
qui vous emporte tout au long des titres. Et surtout, cette
façon de dire des choses fortes, engagées ou
tristes sur un ton léger comme pour en exorciser le
mal.

Et devinez qui a réalisé cet
album ? Edith Fambuena des Valentins ! Les Valentins avaient
magnifiquement collaboré à l’album de Tété
et, maintenant qu’ils sont séparés, Edith réussit
seule le même tour de force : préserver la fraîcheur
du jeu de guitare acoustique de l’interprète en l’habillant
de sons très travaillés mais légers créant
une atmosphère intime et sophistiquée. Voilà
donc deux femmes à suivre.

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Le site
officiel de Pauline Croze. Retrouvez-y l’histoire du disque
racontée par Edith.

Extraits
à écouter sur amazon.fr

A
la faveur de l’automne : ma chronique sur l’album de Tété

Après Te tenir la
main (fairy story), je propose un tout nouveau titre inédit
à écouter et télécharger gratuitement.

Il
y a une semaine, les abonnés à ma newsletter
ont reçu en avant-première le lien vers ma nouvelle
chanson : « Je ne suis pas un homme ». Aujourd’hui,
la voilà offerte à tous. La maquette que j’ai
enregistrée est en effet en écoute gratuite
et téléchargement gratuit.

Changement de ton pour ce nouveau titre. Après
avoir été très romantique, l’écriture
se fait plus ironique. Vous entendez beaucoup parler de ces
« nouveaux hommes » qui acceptent leur part de féminité.
Certains utilisent le terme de « métrosexualité »
pour parler de ces hétéros – attention, le métrosexuel
est hétérosexuel – urbains et branchés
qui prennent soin de leur corps sans cesser d’être virils.
David Beckam fait la une des magazines et les plus virulents
dénoncent une crise de la masculinité.

Dans ce contexte, je me suis amusé
à décrire un homme pas tout à fait comme
ceux-là, pas tout à fait comme moi non plus
mais qui, n’incarnant aucun des clichés de la virilité
triomphante, s’interroge : « Dites-moi, c’est grave docteur
? Je ne connais rien au sport … »

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Inédits
: pour écouter, télécharger « Je
ne suis pas un homme » ou lire les paroles. Notez bien
qu’il ne s’agit que d’une démo enregistrée « à
la maison ».

Comme chaque année,
j’étais fidèle au poste hier soir pour la diffusion
du concert des Enfoirés. La machine est sur les rails
mais réussit toujours à me réserver quelques
moments d’émotion inattendus.

Pourquoi
suis-je aussi fidèle aux Enfoirés depuis tant
d’années ? C’est d’abord l’une des dernières
émissions musicales où l’on chante et joue en
direct sans numéro surtaxé à appeler
(pour sauver Mimie Mathy, tapez 1). C’est ensuite une ambiance
où personne ne semble se prendre au sérieux.
Difficile de croire que tous soient sincères mais,
le temps d’une soirée, tout le monde il est beau …
Enfin, c’est quand même l’une des rares apparitions
télé de Jean-Jacques (Goldman) et ça,
ça ne se rate pas.

Alors,
bien sûr, il y a toujours mes préférés
: Maurane en premier qui réussit toujours des harmonies
à fleur de peau et, cette année particulièrement,
Zazie (ceux qui ne savent pas que Rodéo est mon coup
de coeur du moment se rattraperont ici).

Mais il y avait aussi les « petits nouveaux » : Corneille
dont j’attendais beaucoup mais qui n’était pas très
à l’aise et Jean-Baptiste Maunier, le héros
des Choristes dont la présence incontournable ne m’inspirait
rien de spécial.

Et
pourtant : quand Bruel se met au piano et commence à
jouer « Qui a le droit », je me dis que c’est une
chanson qu’on a beaucoup entendue et un peu démonstrative
à mon goût et même si Zazie arrive suivie
de Boulay, Corneille ou Garou, je ne vois pas la surprise
venir. Mais d’un coup, surgit Jean-Baptiste qui nous chante
de sa voix suraiguë « Qui a le droit de faire ça
à des enfants ».

Et là c’est l’émotion qui monte d’un coup et
avec elle, les larmes aux yeux : la
pureté de cette voix (j’ai vu les Choristes mais je
n’avais pas craqué à ce point pour elle), le
texte qui parle d’un jeune sans père en révolte
chanté par celui qui a joué ce rôle et
ces 4 adultes (dont Zazie la jeune maman) qui se penchent
sur lui avec une tendresse infinie et des harmonies superbes,
un vrai moment de magie. C’est bien simple en écrivant
ces lignes, j’ai encore des frissons qui me parcourent la
peau.

Encore
plus inattendu, après hommage à l’Asie : les
Enfoirés reprenaient « Temps à Nouveau »
d’Aubert (j’ai eu peur à un moment qu’ils ne chantent
la chanson de Bruel pour l’Asie) en changeant finement « Temps
à nouveau de nous jeter à l’eau » en « d’être
plus fort que l’eau » (on a eu chaud!). Puis Jean-Baptiste
s’avance en tenant Mimie Mathy par la main sur « Evidemment »
de France Gall : « On rit encore pour des bêtises
comme des enfants mais pas comme avant » avec quelques
secondes d’un chant à deux voix sublime et les poils
qui se dressent … à nouveau.

Dernière
découverte : Claire Keim. Je ne la connaissais que
pour son duo avec Marc Lavoine et j’ai découvert une
femme sublime, rayonnante et qui chante très bien.
Autre émotion inattendue : la reprise de « Ne me
quitte pas » par Catherine Lara, Hélène
Segara, Claire Keim et Jenifer. Totalement improbable a priori
et pourtant une sobriété très touchante
par 4 voix féminines très différentes.
Enfin, un petit plaisir personnel, Fiori et Lorie reprenant
« Géant de papier » de Jean-Jacques Lafon :
j’avais acheté le disque et cette chanson me fait toujours
de l’effet.

Pour
terminer, je signale le moment surréaliste où
Muriel Robin essaie de vérifier si Jean-Jacques (Goldman)
est un « comique à accessoires » et l’affuble
d’un nez rouge et d’un chapeau pointu. Elle conclue par « Il
me fait de la peine » et effectivement, JJG joue si bien
son rôle qu’il a l’air un peu limité voire gâteux.
Si on ne savait pas qu’il est parfaitement consentant et peut-être
même l’initiateur de ce gag, il ferait pitié
le pauvre. Mais non, on t’adore Jean-Jacques 😉

Bref, j’ai acheté aujourd’hui
mon premier DVD des Enfoirés. Je n’en regarderai peut-être
que les bonus mais pourquoi se priver d’offrir 18 repas ?
Hein, pourquoi ?

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Les
Restos du coeur : le site officiel de l’association

Le
CD des Enfoirés 2005 : pour écouter des
extraits ou commander sur Fnac.com

Victoires
de la Musique : au moment où je termine cet article,
JJG est nommé Artiste Interprète Masculin des
20 ans. Moi j’aurais voté pour lui ! Euh, du coup,
désolé pour la photo au-dessus !

Tenez-vous prêts !
Te tenir la main (fairy story) sera diffusée jeudi
13 janvier dans l’émission de Musiciens.biz présentée
par Ben sur DBC

Moins
d’un mois après la mise en ligne de mon nouveau titre
inédit, Ben l’a sélectionné pour son
émission de jeudi. Je ne saurais trop vous encourager
à venir faire un tour sur le chat de DBC pour partager
les réactions des fidèles de la station et des
auditeurs de passage. J’y serai aussi : rendez-vous jeudi
13 entre 21h30 et 22h30 !

J’en profite aussi pour vous
rappeler l’interview réalisée par Corriya à
propos de cette chanson. Comme je suis sûr que certains
d’entre vous ne sont pas encore allé voir, voici quelques
morceaux choisis pour vous allécher :

« Certaines
de mes chansons parlaient déjà d’amour ou de
désir pour les hommes (Ma vertu, Le vent du désert)
mais (…) cette fois, j’ai eu envie d’être clair. (…)
Te tenir la main parle de cette autocensure des couples gays
qui s’interdisent les gestes de tendresse en public. »

« Le
projet de loi « relatif à la lutte contre les propos
discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe »
a été adopté après des péripéties
incroyables qui prouvent la présence résiduelle
de l’homophobie chez les politiques. Mais pas seulement. (…)
Même les humoristes, s’y sont mis, craignant pour leurs
blagues sur les pédés. Mais la loi ne condamne
pas le mauvais goût, elle est là pour punir les
insultes. »

« Christian
Vanneste affirmait que l’homosexualité était
un « comportement choisi ». (…) Monsieur le député,
je n’ai pas choisi d’être homo, je ne suis pas masochiste.
Dans une société faite pour les hétéros,
j’aurais choisi d’être hétéro si on m’avait
donné le choix. Mais ce choix, je ne l’ai jamais eu. »

« Parmi
la jeune génération, aucun chanteur ne brigue
la place de « chanteur gay ». Ce n’est pas mon but
non plus mais si je peux, par mes chansons, aider quelques
jeunes à mieux se comprendre et à mieux s’accepter
eux-mêmes, j’aurai l’impression d’avoir apporté
ma pierre à l’édifice. »

Pour
terminer, je ne peux m’empêcher de vous signaler l’émission
de ce soir sur DBC. A 21h30, Eric P. du groupe Malin Plaisir
vous présentera son « Lab » consacré
à des révélations sur la webradio DBC,
son animateur JfR et leur partenaire Lyberty.org. J’ai dû
sous la contrainte donner des informations confidentielles
à Eric P. qui les utilisera ce soir de manière
honteuse et sans mon accord. DBC ne se relèvera peut-être
pas de cette émission-vérité. Moi-même,
je viens de réserver un vol pour l’Amérique
du Sud. Si vous avez le courage, venez écouter l’incroyable
enquête et témoigner en direct sur le chat (je
m’y cacherai sous un pseudo impossible à reconnaître).

Ceci était peut-être mon dernier message sur
le blog.

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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DBC
: pour chatter en direct et écouter l’émission
Musiciens.biz jeudi à 21h30, le Lab ce soir à
21h30 ou jeudi à 22h30 s’ils osent le rediffuser.

Musiciens.biz,
l’émission : la playlist de l’émission
du 13 janvier.

Te
tenir la main (fairy story) : à écouter
et à télécharger gratuitement

Les paroles
: à lire ici

L’interview
réalisée par Corriya
sur Musiciens.biz
: à lire en intégralité ici.

L’article
du 18 décembre 2004 sur mon Blog avec les réactions
des internautes et ma lettre ouverte au député
Vanneste

Lyberty.org
: faites un tour sur ce site avant 22h30 ce soir ; après,
il sera peut-être trop tard …

Malin
Plaisir : et en plus, ils osent faire des chansons ! N’hésitez
pas à leur laisser des messages d’insulte, je vous
soutiendrai (euh, enfin de loin et si vous ne citez pas mon
nom)

Retrouvez mes nouvelles chansons en téléchargement gratuit

au fur et à mesure de leur création.

Premier titre de la série des Inédits : Te tenir la main (fairy story)

Deux hommes qui s’aiment peuvent-ils se tenir la main en public ? Tout le monde répond oui sauf … qu’ils ne le font pas. A une époque où certains affirment que les préjugés homophobes ont quasiment disparu, les couples de même sexe ne se sentent toujours pas libres de s’aimer au grand jour. Pourquoi ? Le jour viendra-t-il où cette question sera aussi démodée que celle des amoureux – hétéros – de Brassens sur les bancs publics ?

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Ecouter « Te tenir la main (fairy story) »

Lire les paroles

Lire l’interview réalisée par Corriya sur Musiciens.biz : j’y parle de l’homosexualité, de l’homophobie et de la société face aux homos (par exemple, le vote de la loi contre les propos homophobes). A lire pour aller plus loin que la chanson.

Lire les propos du député Vanneste à l’Assemblée sur les homos : d’une rare bêtise ! Je les commente dans l’interview de musiciens.biz. Je propose à chacun de lui envoyer un courrier électronique à son adresse de l’assemblée pour lui dire ce qu’on en pense. Ca ne sert peut-être pas à grand chose mais ça défoule !

Homosexualité et bisexualité à l’école : à l’inverse, certains agissent pour soutenir les jeunes, qui sont particulièrement fragiles face aux questions de sexualité. Ainsi, le site Homoedu propose une sélection de textes pouvant servir de support à des interventions en classe. On y trouve notamment cet extrait de La lettre d’Aglaé : « Rêvons du grand SOIR où les mentalités auront évolué d’une telle façon que les amoureux des bancs publics, chers à Brassens, seront aussi des couples d’individus du même sexe… et ce sera d’une telle banalité de les voir ainsi se bécoter ». Oui, rêvons !

Enfin, le nouvel album est arrivé. Zazie fait désormais de l’électro-pop assumée et signe un retour très très réussi. Mais reprenons le fil de sa métamorphose.

Au début. Zazie enregistre son premier album Je, tu, ils (1992) dans les studios Real World de Peter Gabriel. Elle prend le contre-pied avec Zen (1995) en créant les studios Unreal World avec Vincent-Marie Bouvot (claviers et réalisation). Pierre Jaconelli, complice de Pascal Obispo, est à la guitare, comme sur Made In Love (1998) et La Zizanie qu’il réalise en 2001. C’est l’album où les programmations électroniques prennent toute leur place. Mais, à mon goût, certains titres versaient dans un côté « dance music » (comme Danse avec les Loops) et, face au sublime « Sur toi », rendaient l’album bancal.

Les changements. Pourtant, un personnage essentiel venait d’apparaître pendant la préparation de l’album et d’y gagner « beaucoup de bons points » (dixit Zazie) : Jean-pierre Pilot. Elle lui confia donc les arrangements de la tournée qui suivit. Un coup d’essai ? Non, un coup de maître : « Zazie squatte le Bataclan » alias « Ze Live » est peut-être le meilleur concert que j’ai vu en DVD. Des réorchestrations électro parfaites pour la scène aux versions acoustiques orientalisées par une vielle chinoise, le tout avec Zazie au meilleur de son humour : un concert exceptionnel. Et dire que je l’ai raté ! Autre changement, Philippe Paradis remplaçait Jaconelli aux guitares après avoir accompagné Daran sur Augustin et Anita, un de mes albums préférés.

Nouveau Rodéo. Et voilà que le trio Pilot-Paradis-Zazie (sans oublier Matthieu Baraté à la batterie et Yves Jaget au mixage) se lance dans un nouveau Rodéo et transforme l’essai. L’album s’ouvre sur La Dolce Vita magnifiquement arrangé, étonnamment sombre pour un début d’album. Le rythme retombe un peu avec le titre suivant mais dès le troisième, tout peut s’écouter en boucle (sauf peut-être Lola Majeure et Oui). D’électro en arrangements à l’indienne (Doolididom), on retrouve les thèmes récurrents de Zazie : « si je t’aime après tout, le reste je m’en fous » ou « tant qu’on aime encore (…) ça vaut la peine », la femme insoumise et les contes de fées détournés vers le monde des adultes. Mais Zazie écrit aussi sur sa petite fille Lola (Gainsbourg boit toujours « de l’eau de là ») et signe quelques titres plus désabusés voire pessimistes comme La Dolce Vita, Changer le Monde ou Rodéo, l’histoire d’un jeune homme tombé dans la drogue.

Toc.toc.toc. Autre surprise : dans chaque album, ma chanson préférée était une ballade remplie d’émotion : Homme Sweet Homme, Femmes Téfales et Sur Toi. Ici, ça aurait pu être « La pluie et le beau temps » mais l’ambiance à la Cheese ne m’a pas séduit. En fait, je suis tombé amoureux de « Toc, toc, toc » totalement jouissif du texte à la réalisation, Ze tube imparable qui inondera radios et télés dans quelques temps. Mais il ne dure que 3’26. Je réclame donc solennellement au moment de la sortie du single un remix (ou plusieurs) de plus de 10 minutes que je puisse passer en boucle chez moi en poussant les enceintes à fond. Et vous ?

Les bonus. Enfin, comme un bonheur n’arrive jamais seul, la version limitée de l’album est agrémentée du DVD Rodéo Indien enchaînant les clips de 9 titres de l’album (et 1 bonus) réalisés par Didier Le Pêcheur qui avait tourné le clip de « Un point c’est toi » (rappelez-vous ces garçons qui s’embrassent dans une rivière). 10 clips impeccables (même si parfois trop illustratifs à mon avis), visuellement superbes avec des enchaînements que j’adore et le sublime J’arrive, chanson d’une personne face à la mort rythmée par les coups d’une horloge (je n’avais pas compris avant le clip). En bonus, ne pas rater Mumbai Remix : nouvelles versions de 3 titres enregistrées avec des musiciens indiens à Bombay, notamment un flûtiste extraordinaire. Ah, j’allais oublier, le CD est Opendisc et permet d’accéder à des exclusivités (fonds d’écran, making-of de l’album, titre inédit …) et le DVD contient un bonus caché (merci Paris-Mitch). N’en jetez plus ! Vous aurez compris que Rodéo est in-dis-pen-sable !

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Ze web : découvrez notamment les dates de la tournée 2005. Marseille est le seul concert en PACA. Je veux bien que Zazie garde du temps pour Lola mais là, quand même, hein …

ZazieAndCo, Le sites des Anges, Made In Web, ZestOfZazie, Cekizazie, L’Art Zen, Zazie2211: Zazie ne manque pas de (sites de) fans !

Nama’s Katholi : l’association d’Elodie (18 ans) rencontrée en Inde par Zazie et citée dans son album. Son but est d’aider à améliorer les conditions de vie et de travail à l’école des enfants d’un village du Rajasthan nommé Katholi.

Universal et La Libre Belgique racontent la genèse de l’album par Zazie

Dossier de l’Express sur le tournage de Rodéo Indien

A l’écoute du dernier Sheller, je n’ai pas ressenti l’émotion attendue.

Ceux qui ont consulté la liste de mes albums préférés ou qui reçoivent ma newsletter ne seront pas étonnés que je me sois précipité mardi dernier pour acheter le dernier album de William Sheller : Epures.

Tout commençait bien : un album piano-voix, le seul depuis l’excellent « Sheller en solitaire » avec ce superbe boîtier de l’édition limitée où se reflète le visage stylisé de Sheller. Malheureusement, la deuxième écoute que j’en fais aujourd’hui confirme ma première impression …

Le premier titre « Mon hôtel » donne la tonalité de l’album : la solitude sous la pluie un soir d’automne. Suit d’ailleurs « Chanson d’Automne » dont le début rappelle « La tête brûlée » comme celui de « Toutes les choses qu’on lui donne » évoque une autre mélodie. (« Un endroit pour vivre ») « Elle perd toujours toutes les choses qu’on lui donne » fait penser à « J’ai encore perdu ton amour tu sais » tandis que le refrain de « Clandestine » fait référence à une poupée (peut-être celle de Brassens ou de Polnareff) avec un rire de « petite fille en pleurs » (salut Nougaro).

On tourne une page avec un court instrumental puis commence la deuxième partie du disque, ma préférée. « Elvira » avec son arpège de piano original, « Revenir bientôt » puis « Loulou » qui va sans doute devenir un classique. Un instrumental « Pour la main gauche » ouvre la dernière partie qui malheureusement ne renouvelle pas l’album malgré le joli « J’en avais besoin aussi ». Quant à la nouvelle version des « Machines absurdes », elle ne me semble pas indispensable.

Finalement, Epures est presque un album concept : les chansons dépassent rarement 3 minutes, jamais 4, y compris les instrumentaux avec une deuxième voix sur deux ou trois titres et c’est tout. J’avais rêvé un album différent avec des intros à la « Symphoman », des instrumentaux longs et variés mais finalement tous les titres restent dans la même couleur et dans les harmonies connues de Sheller. Dommage, mais j’attends quand même avec impatience son passage sur scène : il nous jouera sûrement tous les titres qu’on adore.

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

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Gigaku : le site de William Sheller, toujours en construction et toujours étonnant

Universheller : site non officiel sur William Sheller

Seb Jarnot : le site de l’illustrateur de l’album, auteur des magnifiques épures ci-dessus

Interview de Sheller à propos d’Epures sur La Libre Belgique

Au Cannet et ailleurs en France : les dates de la tournée 2005

Le Pont des Artistes : William Sheller est ce soir samedi l’invité d’Isabelle Dhordain sur France Inter à 20h. Il jouera plusieurs chansons au piano dont « Loulou » mais pas « Un homme heureux ». L’émission sera disponible en ligne pendant une semaine.

MediaCollection : toutes (je dis bien toutes) les autres infos et actualités autour d’Epures se trouvent sur le Skynet Blog de Michel.

Samedi, c’était la rentrée de l’émission Planète Jeunes présentée par Tibo tous les samedis de 20h10 à 21h10.

Couleur musicale rock et première émission consacrée au site LYbertY.org sur lequel Tibo est animateur : interview du fondateur Julien Bon puis mon passage à l’antenne en tant qu’artiste LYbertY.

Vous voulez écouter ?

Cliquez ici (3’10 – 2,9 Mo)

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

Après une maquette autoproduite, Tété a enregistré un premier album (L’air de rien) dans lequel les arrangements léchés lui faisaient perdre, à mon goût, un peu de la fraîcheur qu’il montrait en guitare solo.

Avec ce nouvel album, c’est tout le contraire. Tété conserve sa verve libertaire (« entre gauchos on se comprend ») et propose aux « parvenus », suffisants et hypocrites « une bonne paire de claques » ou un traitement plus radical à découvrir dans « Inspiration et circonstances ».

Mais surtout, toute la richesse harmonique de ses compositions se révèle grâce aux arrangements classieux des Valentins. C’est une rupture à Montréal qui constitue le fil rouge de ce disque, un fil couleur d’automne, « entre l’orange et le carmin ». Après l’incrédulité, le cafard, la mélancolie ou l’obsession, la colère aussi, les souvenirs s’effacent et laissent la place à l’apaisement : « Les traits de ton visage s’estompent, ton timbre, ta voix deviennent flous. Ce n’est rien. »

« A la faveur de l’automne » est un très beau disque qui s’offre un peu plus à chaque écoute. C’est rare, non ?

Eric_M (catégorie Disques-Chansons)

Liens

Site officiel : http://www.teteonline.com
Site de fan(s) : http://www.airderien.net

Les critiques adorent le dernier album :
L’Humanité comme Le Figaro